Le XIe commandement

Le XIe commandement

Frank Giroud est né le 3 mai 1956 à Toulouse. Très tôt, il est passionné par l'écriture et le dessin et entame sa carrière en 1979. Ses premiers écrits paraissent dans des journaux comme Amis-Coop, Fripounet ou Mikado. En 1982 il décolle réellement grâce à Louis la guigne qui est publiée chez Glénat. Outre Louis la Guigne avec Dethorey, Frank Giroud publie Le Décalogue, Pieter Hoorn, Mandrill, Les Oubliés d'Annam, La Fille aux Ibis, Azrayen et bien d'autres titres. De l'Ouest américain aux aventures maritimes en passant par le monde de l'espionnage ou de l'automobile, il a exploré les domaines les plus variés et fournis des scénarios à plus de trente dessinateurs. En 2002, il obtient le prestigieux prix Max und Moritz du Meilleur Scénariste International, succédant ainsi à Pierre Christin, Alan Moore et Jan Van Hamme.

Et c'est ainsi que tout fini

A l'aube d'un nouveau millénaire et à la fin de sa vie, Missak Zakarian utilise les services d'un bibliophile, Georges d'Apreval, pour reconstituer l'histoire de sa famille depuis qu'ils ont en leur possession Nahik, ce livre étrange et mystérieux, qui influença la destiné de ses ancêtres. Entre les longs échanges épistolaires et e-mails, nous apprenons ce que sont devenus les différents protagonistes rencontrés au travers des dix tomes précédents grâce à cinq histoires inédites. Ces dernières nous apprennent par exemple ce que deviennent Missak et Alya après leur aventure à Berlin. Ou Pourquoi le sort d'Eugène Nadal et celui de son frère se recroisent à nouveau après la mort de Ninon. Ou enfin pourquoi Soghomon Zakarian ne se trouve pas avec son fils et sa famille dans le convoi qui les déporte vers leur destin.

Etait-ce bien nécessaire ?

Voici un onzième tome absolument pas nécessaire. Le cycle étant achevé, il ne fallait pas revenir dessus. Uniquement réservé aux fans de la série et à eux seuls, ce tome n'a réellement rien d'intéressant. D'autant plus que décalogue veut dire dix et non onze. Autre remarque c'est sensé être une BD et non un roman fleuve. Si j'avais voulu acheter un livre ce n'est pas là que je serais allé le chercher. Voici donc le onzième tome du Décalogue qui, à mes yeux, n'est là que pour des raisons purement commerciales et rien d'autre. Une autre incohérence : pour les dix premiers tomes, on a affaire à des sourates, alors que là c'est un commandement. Pourquoi ? Rébarbatif au possible, pour celui qui s'attendait à lire une BD, ce onzième tome ne trouvera grâce qu'aux yeux d'un groupe d'initiés.