Né en 1972, Henri Loevenbruck a d’abord été journaliste et prof d’anglais avant d’être écrivain. Hormis un roman de la série Macno sous le pseudonyme de Philippe Machine, il s’est essentiellement consacré à la direction de Science-Fiction Magazine qu’il a co-fondé avec Alain Névant, aujourd’hui directeur de collection chez Bragelonne. C’est d’ailleurs dans cette maison d’édition qu’Henri Loevenbruck a publié son premier roman sous son nom. Il s’agissait alors du premier tome de La Moïra, un cycle de fantasy que J’ai Lu achève de rééditer aujourd’hui. Depuis il a également signé un étonnant thriller : Le Testament des Siècles.
Aléa en conquérante
Aléa a bien changé depuis le début des évènements. Elle est aujourd’hui une adolescente presque femme à la tête d’une petite armée. Et elle a désormais un objectif clair : tenter d’unifier coûte que coûte l’île de Gaelia. Sauf que ses adversaires fourbissent aussi leurs armes. La Reine a réussit à prendre la tête du conseil des druides bien malmené ces dernières semaines et Maolmordha poursuit sa stratégie de conquête. La tâche s’annonce décidément bien compliquée pour Aléa.
Un peu trop classique
La nuit de la Louve clôt dans la continuité le cycle de la Moïra. Et ce au plus grand soulagement des lecteurs qui, s’ils sont un peu habitués à la fantasy, se sont sans doute ennuyés un rien au fil des pages. Car une conclusion s’impose : pour une première saga de fantasy, Henri Loevenbruck a fait dans le classique avec des personnages caricaturaux et des prises de têtes autour de pseudo-prophéties totalement inutiles. Bref, au mieux, on conseillera cette trilogie aux plus jeunes. Les autres passeront assez vite leur chemin.