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Hestia

Marc Moreno (Dessinateur, Coloriste), Eric Corbeyran (Scénariste), Eric Moreno (Coloriste)
Aux éditions : 
Date de parution : 30/04/04  -  BD
ISBN : 2840558203
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Jerome   - le 31/10/2017

Hestia

Faire une petite présentation de Cobeyran revient souvent à décliner une longue litanie d’albums. Il faut dire que depuis ses débuts, il a enchaîné un nombre incroyable de collaborations avec quelques succès à la clef. Le plus fameux étant sans doute Les Stryges déclinés en trois séries ( Le Chant des Stryges , Le Maître de jeu, Le Clan des Chimères). Et s’il fallait conseiller quelques cycles parmi les plus réussis, on citerait Le Fond du monde, Petit Verglas, L’As de pique, Weëna et bien sûr Le Régulateur. Pour cette dernière série, Marc Moreno officie aux pinceaux. Nouveau venu dans la BD après un passage dans le jeu vidéo, son style nous avait tout de suite séduit dans le premier tome du Régulateur. Deux ans plus tard, le voici à l’heure de la confirmation avec la suite de la série.

Steampunk


Dans un univers steampunk, Aristide n’est rien de moins qu’un tueur. Mais sa dernière affaire l’a entraîné dans un engrenage infernal. Il a découvert un micro-film mettant en cause son patron et un candidat aux élections présidentielles dans une affaire pas très nette. C’est le début des ennuis. Agressé, il perd le précieux document et surtout son régulateur cardiaque. Sans lui, il ne peut survivre plus de 12 heures. Et voilà notre héros engagé dans un contre la montre délirant pour dénouer l’intrigue et espérer survivre.

De l’action aux tons violets

Si le scénario du Régulateur nous tient (relativement) en haleine, entre scènes d’action, jolies tueuses et flash back sur l’enfance du héros, cette série vaut pour l’instant surtout pour ses dessins de toute beauté. Marc Moreno confirme tout le bien qu’on pensait de lui après le premier tome, son trait étant formidablement bien mis en valeur par les couleurs appliquées par son frère et lui-même. Et au bout de la chaîne, nous lecteur, on plonge avec délice dans ses planches, nous régalant en plus du supplément de huit pages se trouvant à la fin de la première édition d’Hestia. Une véritable réussite. Un véritable plaisir.

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