Planète Dakoï

Planète Dakoï

Qui ne connaît pas encore Crisse ? De son vrai nom Didier Chrispeels, ses grands succès en BD s'appellent L'Epée de Cristal, Lorette et Harpy, Atalante ou bien encore Petit d'homme avec Marc N'Guessan. Quelques noms d'albums que vous n'avez pas pu louper dans toutes les bonnes librairies. Tantôt dessinateur, tantôt scénariste, il cumule les deux casquettes pour ce premier tome de Kookaburra.

Mission suicide

Dans le vide de l'espace, les humains ont bien du souci. Les Dakoïds les battent à plat de couture à chaque bataille et représentent une grosse menace si l'envie leur prenait de coloniser la galaxie. Autre souci, ces diables d'extraterrestres ont emprisonné le dernier chevalier sorcier, le seul capable de transcrire un mystérieux message capté par les scientifiques humains il y a un an. Aller sur la planète Darkoïd, récupérer le chevalier sorcier et revenir vivant : une mission à la mesure de deux têtes brûlées : Presko et O'Hara.

Jolies couleurs et stéréotypes

L'histoire de Kookaburra est plutôt riche. Les récits parallèles s'entrecroisent et sont nombreux pour ce premier tome, donnant une impression de foisonnement à l'ensemble, augmentée par de très belles planches de Crisse sur des doubles pages. Seule petite déception, des personnages un peu caricaturaux comme son baroudeur de héros, qui appelle " princesse " la première fille qu'il croise et est pour ses supérieurs le meilleur élément pour cette mission suicide. Bref, un homme tourné vers l'action qui en énervera quelques-uns. Mais ne se limiter qu'à cette dimension reviendrait à oublier l'indéniable qualité de l'ensemble.