L'Heure des elfes

L'Heure des elfes

Jean–Louis Fetjaine est un conteur de talent. Ses principales source d’inspiration sont la forêt de Brocéliande et tout ce qui touche à la tradition celtique. Après sa Trilogie sur les elfes, il s'est consacré au mystérieux personnage de Merlin, en écrivant un récit sur le personnage qui a inspiré la légende.

La quatrième race se met en marche

Les nains ont disparu, les elfes se sont réfugiés sur l'île d’Avalon auprès de leur reine et de sa fille Rhiannon (ou Morgane). L'équilibre est donc rompu et les humains règnent en maître sur le monde. C’est à ce moment précis que la horde de monstres décide d’attaquer ces pauvres humains chétifs et fragiles. Ils traversent donc les marches noires qui séparent leur monde de celui des hommes. À leur tête, l'Innommable, celui qui avait déjà été vaincu et mis en exil. Pour les combattre Uter demande à nouveau l'aide de Lliane et décide d’aller voler leur lance car tout comme les nains, sans leur talisman, les monstres ne pourront survivre. Une nouvelle guerre se prépare. .

Retour aux origines d’un mythe fondamental

Troisième et dernier volet de cette trilogie, L'Heure des elfes annonce, en fait, le commencement d’autre chose. Tous les éléments sont en place pour ouvrir sur une autre saga : les romans Arthuriens. En effet, les quatre talismans donnés par la déesse Dana vont avoir leurs échos dans le cycle du Graal. L'épée des nains, Caledfwch, deviendra Excalibur et le chaudron de Dagda sera associé au Graal. La lance du dieu Lug est la lance qui saigne du roi pécheur. Et la pierre de Fal, enchâssée dans une table, qui hurle en présence d’un roi légitime, n’est autre que la table ronde et le siège périlleux.

En clair, Jean Louis Fetjaine a voulu écrire une genèse aux romans de la table ronde. Avec son talent et sa plume fluide, il réussit plutôt bien, et garde le coté païen du mythe original. Car, avant d’avoir été christianisé, le mythe du Graal est avant tout un mythe indo-européen.