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Devil May Cry : L’Ange déchu

Adam Patyk (Scénariste), Pat Lee (Dessinateur), Linda Bergkvist (Coloriste), Thierry Diozon (Coloriste), James McDonough (Scénariste)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 31/03/05  -  BD
ISBN : 2226158162
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charlotte   - le 20/09/2018

Devil May Cry : L’Ange déchu

Qui a dit que les accros de jeux vidéos ne lisaient pas ? Certainement pas quelques maisons d’édition qui ont créé des collections dédiées aux héros des consoles et PC. Fleuve noir s’est fait des novellisations de jeux vidéos à succès une spécialité avec par exemple les séries des Tomb Raider, Resident Evil, Warcraft ou encore Diablo. Le public ouvertement visé est celui des adolescents. C’est le même pour la collection Game Over d’Albin Michel, où l’on retrouve, outre Devil May Cry, Street Fighter (déjà quatre tomes de parus), Diablo ou bien Everquest.

« Ce sont ses yeux qui trahissent sa nature de tueur. […] Y’a pas de doute, un regard dans ses yeux et j’te jure… même le diable pourrait pleurer. »

Des milliers d’années avant notre ère, le légendaire Chevalier noir Sparda défie le démon Mundus et parvient à le vaincre.

De nos jours, le rejeton du Chevalier noir, Dante, s’est spécialisé dans les aventures surnaturelles. Un soir de pleine lune, une jeune femme débarque chez lui et commence par lui casser la gueule avant de lui donner la raison de sa visite : le démon Lord Mundus est ressuscité et le mal se répandra bientôt sur Terre. Dante accepte la mission et se rend sur Mallet Island où se dresse un sombre château. L’aventure peut commencer.

Lire une bande dessinée, c’est un peu comme regarder quelqu’un jouer : ennuyeux et sans intérêt

Soyons clair tout de suite, cet album est destiné aux fans du jeu vidéo et à eux seuls, et encore, il n’est pas sûr qu’il séduira même les plus accros. Le scénario de base est sans surprise puisqu’il suit celui du jeu, restent les dialogues… nullissimes. D’un machisme absolu qui ferait passer Conan, le Barbare pour un activiste des Chiennes de garde, Dante, contrairement à l’illustre personnage dont il s’approprie le nom n’a rien d’un poète. Ce serait plutôt une brute épaisse cachée sous des traits de minet. L’époque gros muscles étant révolue, les concepteurs s’adaptent… Les dessins de Pat Lee, extrêmement dynamiques, sont l’exacte réplique du jeu et le lecteur friand d’action ne sera pas déçu. Dante affronte les pires créatures mais les combats sont malheureusement ternes et mal composés. Une impression renforcée par une colorisation sans nuance. Seuls les flashs back sur l’enfance du héros revêtent un certain intérêt. Vous l’aurez compris, cet album est un pur objet commercial seulement destiné à promotionner la sortie du jeu Devil May Cry 3.

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