La Femme du magicien
Né en 1955 à Lille, François Boucq a commencé sa carrière de dessinateur en 1974 lorsqu’il faisait des caricatures dans les journaux Le Point et L’Expansion. Parmi les grands titres de sa bibliographie on trouve Rock Mastard, Les Leçons du Professeur Bourremou et surtout Face de Lune, Bouncer, Les Aventures de la mort et Lao Tseu. Il y a un peu plus d’une décennie, à quelques mois de Face de Lune, il réalisait La Femme du magicien avec Jérôme Charyn, l’auteur de Bouche du Diable, Withe Sonya, Panna Maria et Le Croc du Serpent.
Irrésistible illusionniste.
Edmond est un homme irrésistible. Avec son charisme, toute sa troupe est sous son charme. Au point que le magicien est parvenu à persuader sa maîtresse et partenaire que sa fille serait plus tard sa femme. Cela vous semble ignoble ? Mais comment échapper à l’emprise d’Edmond ? Et une fois partie, comment vivre sans lui ?
Splendide
Réalisée dans les mêmes années que Face de Lune, La Femme du Magicien possède le même charme et la même poésie graphique. François Boucq y est véritablement au sommet de son art, possédant un trait enchanteur et jouant admirablement avec les couleurs et les ambiances. Le format de 86 pages est également pour beaucoup dans le plaisir que l’on prend à lire cet album. On a le temps d’entrer progressivement dans cette ambiance, d’en apprécier la saveur et le basculement progressif dans le fantastique le plus complet. En même temps, l’histoire ne se perd pas dans d’innombrables tomes. C’est appréciable. Bref, comme souvent dans cette collection de Casterman, la qualité est au rendez-vous. Et l’on ne peut que se féliciter de cette réédition.