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Qui est mon père ?

Eric Liberge (Dessinateur, Scénariste), Guillaume Sorel (Dessinateur), Jean-Luc Istin (Scénariste), Erwan Le Breton (Scénariste), François Debois (Scénariste), Bruno Stambecco (Coloriste), Gwendal (Dessinateur, Coloriste), Bruno Tatti (Dessinateur)
Aux éditions : 
Date de parution : 31/03/05  -  BD
ISBN : 2845657390
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Jerome   - le 27/09/2018

Qui est mon père ?

Cela fait quelques temps maintenant que les éditions Soleil (comme Delcourt d’ailleurs) se sont lancées sur un nouveau créneau : réaliser des albums sur des contes et des légendes celtes réunissant de courtes histoires avec plusieurs scénaristes et dessinateurs. Ce deuxième tome des Contes de l’Ankou a une très belle affiche. Guillaume Sorel poursuit sa narration graphique de la série avec en guest star Eric Liberge pour la réalisation d’un des contes.

La mort rôde encore.

Dans ce nouveau tome, Sofia découvre le journal intime de son père. Un homme qui ne lui a accordé que peu de temps dans sa vie, tant il était obsédé par les histoires sur La Mort. Des histoires qu’il a consigné dans ce journal et que sa fille va découvrir de manière posthume. Des histoires qui racontent comment l’Ankou prit un jour un filleul et comment, à ne pas respecter les morts, on provoque la colère des Lavandières de nuit. Des histoires qui se mélangent au passé de Sofia et à la mort de sa mère.

Deux grands bonheurs et deux sucreries

Par rapport aux séries comme Les Contes du Korrigans, Les Contes de l’Ankou ont cet avantage d’avoir Guillaume Sorel aux pinceaux pour réaliser l’histoire qui sert de trame à l’album. Un dessinateur tout simplement splendide et qui joue ici encore en virtuose avec son dessin et ses couleurs. Rien que pour cela, Les Contes de l’Ankou valent un achat immédiat. Autre temps fort de ce tome, la présence d’Eric Liberge le temps d’un conte : Les Lavandières de nuit. Le dessinateur de Mardi Gras Descendre reprend ici le style du Musée d’Arain ou de Tonnerre Rampant. Les amateurs de ce type de dessin vont tout simplement se régaler. Reste les deux dernières histoires qui, si elles n’ont pas le sel graphique d’un Sorel ou d’un Liberge, sont tout de même de qualité. Un album et une série à lire de toute urgence. C’est sans doute la meilleure dans son créneau.

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