Les Vikings de Dieu
Né en 1967 à Paris, Laurent Bidot a d’abord travaillé dans la publicité et dans l’illustration avant de se lancer dans la bande dessinée. Un domaine dans lequel il exprime un goût certain pour les mystères de la religion. Son premier album Padre Pio met déjà en scène un moine. Un penchant qu’il assouvit pleinement dans Le Linceul.
Prise dans une affaire qui la dépasse...
La belle Antonella est depuis le premier tome prise dans une affaire qui la dépasse et de loin. Depuis qu’elle a décidé de travailler sur le fameux linceul ayant imprimé le corps du Christ, elle se débat comme elle peut dans le tourbillon des événements. Ayant retrouvé son compagnon frappé d’amnésie, elle part à Saint-Pétersbourg pour découvrir une collection d’icônes. Mais une fois sur place, elle se fait enlever par deux fois...
Diablement efficace
Un rien de fantastique sur fond de révélation mystique avec de l’aventure et des sentiments, si le concept n’est pas neuf, il est ici diablement efficace. On se laisse prendre par le scénario et les dessins de Laurent Bidot, au point de dévorer les quelques planches en flash back qui soulèvent un pan du voile. L’auteur s’y entend à merveille pour nous mener par le bout du nez dans les multiples rebondissements. Résultat, c’est beaucoup de plaisir ! Une très bonne série dans la collection de la Loge Noire.