Darkin

Darkin

Il était une fois...

L'inconcevable s'est produit : des prisonniers sans foi ni loi, bien que théoriquement plongés dans un sommeil cryogénique, ont pris le contrôle du vaisseau qui les transportait vers une planète-pénitencier. Pire, ils se sont posés sur Darkin, la planète qui fournit une grande partie du kimérium indispensable aux vaisseaux de l'Union Planétaire, ont massacré la garde, et contrôlent maintenant l'ensemble de la planète, qu'ils menacent de faire sauter si quelqu'un tente de les déloger. On est bien sûr sans nouvelles de la famille royale de Darkin. Le Grand Conseil ne peut pas rester les bras croisés, mais il est hors de question d'envoyer une force de frappe importante. Un petit groupe de troupes d'élite, avec des armes pour équiper les rebelles locaux, semble la meilleure (voire la seule) alternative. Bien entendu, le cas échéant, le Grand Conseil pourra toujours nier avoir eu connaissance de leurs agissements...

Mais il semble que les forbans ne sont pas seuls. Ils ont derrière eux un être mystérieux aux noirs desseins, qui contrôle une force étrange et qui semble s'intéresser à Darkin pour bien autre chose que le kimérium. Et si bien plus était en jeu que la survie de l'Union des Planètes ?

On trouve de tout...

Il y a des chevaliers Jedi (pardon, Arkon), un équivalent local de la Force (la « cosmo-énergie »), un vil et noir Empereur à la puissance démoniaque et des hommes de main pervers, une princesse qui semble sortie tout droit de Flash (le comic ou le film de De Laurentiis, comme vous préférez), un ninja au coeur finalement tendre, un pilote fantastiquement doué, des flics de choc, des rebelles audacieux, des extra-terrestres exotiques... Ca tire dans tous les coins et le lecteur reconnaitra des scènes de nombreux films, bien que cela touche plus lourdement La Guerre des Etoiles (IV, V et VI) que tous les autres.

On peut prendre cela comme une parodie ou un hommages aux Space Opera les plus connus ou se laisser emporter par le rythme effréné de l'aventure. En tous cas le lecteur est en terrain connu, trop connu probablement, et il ne lui reste plus qu'à parier sur la scène qui viendra ensuite...