BD
Photo de Un Parfum d’éternité

Un Parfum d’éternité

Christophe Arleston (Scénariste), Thierry Labrosse (Dessinateur), Dominique Latil (Scénariste), Didier Arpin (Coloriste)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 31/05/05  -  BD
ISBN : 2849460915
Commenter
Jerome   - le 20/09/2018

Un Parfum d’éternité

Thierry Labrosse est un dessinateur venu de l’autre côté de l’Atlantique. Né le 2 mars 1961 à Montréal, il est depuis toujours animé par la passion du dessin. Après un passage dans la publicité, des story-boards pour le cinéma et la télévision et un job dans l’animation, il débute véritablement la bande dessinée en 1996 avec Bug Hunters avec déjà au scénario Christophe Arleston. On retrouve les deux derrière Moréa avec le renfort pour l’intrigue de Dominique Latil (Les Manuscrits de sang, Interface, Les Guerriers, Mycroft Inquisitor et La Dernière Lignée)

Seule dans la jungle

Alors que Moréa parfait son entraînement de combattante en pleine jungle avec son mentor, le siège de son entreprise est attaqué par des terroristes. Une partie d’un étage est entièrement soufflée par une bombe déclenchée à distance. Heureusement hormis l’homme qui a introduit l’engin, il n’y a pas ou presque de victimes. Reste qu’il faut découvrir qui est le responsable de cet attentat. Et surtout quelles étaient les raisons de ce geste.

Revirement de situation

On avait dans le tome 3 quitté une Moréa qui apprenait qu’elle était au centre d’une guerre sans merci entre les Dragons et les Anges. On pensait donc logiquement que l’histoire poursuivrait dans cette voie. Eh bien pas du tout ! Arleston et Latil ont décidé de laisser cet affrontement de côté pour une intrigue un peu plus conventionnelle entre attentat et magouille financière au sein de l’entreprise de l’héroïne. Ceci expliquant cela, certains resteront donc un peu sur leur faim. Tant pis. Les autres devraient plutôt apprécier le cocktail proposé par ce quatrième album. Aventure, humour et enjeux financiers sont assez bien mélangés pour donner un scénario pas désagréable à lire. Sans crier au génie, on passe un bon moment, notamment grâce aux dessins de Thierry Labrosse. Sans bruit et sans se classer dans les chefs d’œuvre de la BD, Moréa creuse peu à peu son sillon. Réussira-t-elle à durer sans ennuyer les lecteurs ? Affaire à suivre…

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?