Bienvenue à Clebcity

Attention,  vous assistez avec cet album à la naissance d’un auteur de bande dessinée. A 23 ans, Ficel est en effet le deuxième album de Raphaël Terrier après (A)mère. Encore étudiant à l’école des Arts Déco de Paris, Raphaël Terrier espère donner à sa série trois ou quatre tomes...

Ficel chien rebelle

Ficel n’en peut plus de son maître. Fais-ci, fais-ça et surtout fais tes besoins dehors sinon gare à la correction. Une torgnolle pour une crotte sur le tapis et c’est la fugue ! Ficel décide de s’enfuir de chez son maître pour reprendre sa liberté. Rapidement, il découvre que dans les sous-sols de Paris existe une cité entièrement contrôlée par les chiens. Mais attention, sous l’apparence de la liberté se cachent des choses cruelles...

Débuts prometteurs

Avec cet album, Raphaël Terrier débute sa série de manière prometteuse. Sa petite fable est bien servie par un dessin aux lignes simples mais efficaces (ici pas de fioritures, d’ombre ou de traits particulièrement fins). Le seul hic c’est que si Raphaël Terrier a construit un bon  début, son récit devient peu à peu bancal lorsque Ficel arrive à Clebcity, la cité des chiens. Les événements s’enchaînent alors un peu trop vite pour être crédibles et on a du mal à adhérer à cette histoire de dictature à la tête de Clebcity, même si l’univers est fascinant. Affaire à suivre.