Les Machines de Dieu

Les Machines de Dieu

Jack McDevitt est né aux USA en 1935. Les Machines de Dieu est le premier roman d’une tétralogie qui se poursuit avec Chindi,  Deep Six (L’Atalante) et devrait se conclure par Omega (pas encore traduit).

Les Bâtisseurs de Monuments

Terraformer un nouveau monde afin de lutter contre les problèmes de pollution et de surpopulation de la Terre ou bien prendre son temps pour analyser un site archéologique d’une civilisation extraterrestre disparue ?

Tel est le dilemme qui se pose au sujet de Quraqua. Les archéologues pensent en plus avoir trouvé dans un temple une « pierre de rosette » qui leur permettrait de mieux comprendre les Bâtisseurs de Monuments, peuple qui a disséminé sans explication apparente d’immenses constructions à plusieurs endroits de la Galaxie. Pourquoi semblent-ils avoir disparu et pourquoi leur image est si souvent associée à la mort ?

Priscilla Hutchinson, « Hutch » pour ses amis, va se trouver mêlée en tant que pilote de vaisseau à cette histoire qui l’emmènera bien au-delà de ce qu’elle pouvait imaginer.

Suspense et découverte

S’il y a des romans qui vous tiennent en haleine à grands coups d’actions rocambolesques, d’explosions, Les Machines de Dieu prend son temps pour ferrer le lecteur mais y réussit de manière totale.

L’auteur prend son temps pour présenter les personnages principaux (il n’y a pas de « héros ») dont Priscilla Hutchinson, une femme (oui, oui, vous avez bien lu, une femme personnage principal dans un roman de SF et elle a même pas de pouvoirs spéciaux).

Les protagonistes de l’histoire nous sont décrits au travers plusieurs intervenants, ce qui amène parfois des contradictions assez amusantes dans l’analyse des caractères mais qui révèle beaucoup sur celui qui fait l’analyse.

Le roman alterne des passages de suspense liés aux découvertes archéologiques ou la découverte de nouvelles planètes aux introspections des personnages. Petit à petit, MacDevitt distille des indices sur les bâtisseurs de Monuments. Seul reproche, il nous laisse un peu trop sur notre faim à la conclusion.

Bref, d’un style clair, efficace, ce roman est à découvrir sans plus tarder… En attendant la sortie en poche de la suite. Petit plus : la couverture de Manchu est un bijou.