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Le Crépuscule des rois

Franck Biancarelli (Dessinateur, Coloriste), Jean-Charles Gaudin (Scénariste)
Aux éditions : 
Date de parution : 30/09/05  -  BD
ISBN : 2849460613
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charlotte   - le 27/09/2018

Le Crépuscule des rois

Le scénariste Jean-Charles Gaudin est un auteur made in Soleil. La demi-douzaine de séries qu’il a créée a été publiée chez l’éditeur de Toulon. Il débute par Marlysa avec Danard au dessin et Garous avec D’Fali. Puis suivent bientôt Galfalek, débutée en 2000, Les Arcanes de Midi-Minuit, Les Princes d’Arclan et L’Ombre du Cinéphage. L’année 2005 a été une année faste pour l’auteur, la plupart de ses séries ayant connu une suite.

Franck Biancarelli est un ancien professeur de mathématiques. Amateur de bande dessinée, il entre dans ce monde qui le fait rêver grâce à Galfalek en 2000. Suit Argyll de Maracande toujours dans l’univers de la fantasy et avec Latil. En 2004, il se lance dans une nouvelle série avec Le Tendre au scénario, Le Livre des Destins.

Dernières batailles

Le dénouement approche, les dernières batailles sont livrées pour faire tomber les Hauts Murs. Aux côtés d’Anek, le roi déchu de la cité, Galfalek et ses compagnons préparent l’ultime offensive. Le temps presse et pas seulement pour la libération de la ville. Le gant de l’oubli a empoisonné Galfalek et les premiers effets se font cruellement sentir. Le remède au mal qui le ronge se trouve dans la salle du trône. Une raison de plus pour partir à l’assaut de la ville. Du côté des Hauts Murs, la traîtrise de Gordrom est dévoilée à Reynalk par des alliés qui ne se sont que récemment révélés. Mais les nombreux retournements de situation font planer le doute sur l’issue du combat.

Une fin surprenante qui clôt une série dont le dessin n’aura jamais été totalement convainquant

Trois ans que les lecteurs attendaient la fin de Galfalek, et ils ne seront pas déçus. Gaudin a mijoté une conclusion inattendue à son récit. Pourtant, son traitement global de l’histoire aurait pu nous mettre sur la piste de la non happy end. Comme de bien entendu, ce dernier tome est en plus de celui du dénouement, celui des révélations. Ainsi, on apprend par exemple comment Anek est entré en possession des gants de l’oubli ou qui est à la tête du Cercle. Le rythme est soutenu, les scènes s’enchaînent et l’action bien sûr prime. Gaudin n’oublie pourtant pas que son intrigue repose avant tout sur les complots, les intrigues et les retournements de situation et gratifie le lecteur de quelques dernières volte-face.

Du côté des dessins, ils n’ont jamais été franchement convaincants, ce qui n’a pas empêché que la série ait par deux fois les honneurs du noir et blanc. Biancarelli assume un trait classique, réaliste et sans fioriture. S’il le rendu est parfois heureux, certaines cases paraissent assez pauvres et les visages souffrent d’être trop souvent à peine esquissés. Signalons d’ailleurs que dans ce dernier opus les couleurs ne sont plus assurées par Lencot, coloriste attitré de BD de Fantasy, mais par Biancerelli lui-même.

Le Crépuscule des Rois convaincra certainement les amateurs de la série. L’ultime vignette donne en outre à penser qu’un deuxième cycle pourrait voir le jour. Qui sait…

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