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Le Destin de Dark Vador

Ron Marz (Scénariste), Lovern Kindzierski (Scénariste), Claudio Castellini (Dessinateur), Rick Leonardi (Dessinateur), Anne Capuron (Traducteur), Igor Kordey (Dessinateur), Ryder Windham (Scénariste), Kilian Plunkett (Dessinateur), Robert Teranishi (Dessinateur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 31/10/05  -  BD
ISBN : 2847897941
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Yann   - le 31/10/2017

Le Destin de Dark Vador

Les plus grands virtuoses des comics américains se sont réunis pour faire ce cinquième opus de Star Wars - Le Côté Obscur : Le Destin de Dark Vador.
 
Pour les dessins, que du bon : le travail collectif est de Castellini (Nathan Never), Leonardi (X-Men extra – Charli Parker), Teranishi (Star Wars) et Plunkett (Batman Begins).
 
Pour les scénarios, c’est le talentueux Ron Marz (L’Âme du Samouraï, Batman-Tarzan) né en 1965 aux U.S.A qui s’y colle. Il signe les deux premières histoires et laisse sa place Kindzierski et Windham pour les dernières. Ron Marz est un artiste majeur de DC Comics. Il a été pendant sept ans scénariste de Green Lantern. C’est durant ce temps qu’il croise Luke Ross avec lequel il écrit L’Âme du Samouraï.
 
Quatre histoires, quatre approches du sombre Héros de la Force Obscure
 
Ce cinquième tome de la série nous réserve bien des surprises sur l’un des plus grands vilains de l’histoire du cinéma. Dark Vador va devoir combattre différents protagonistes dans les pages de cet album.
 
Entre une chevalier Jedi qui défend la vie, Dark Maul revenu des morts pour reprendre sa place auprès de l’Empereur, un assassin robotisé par la haine et ses souvenirs d’enfance, Vador va à la rencontre de ses contradictions et lutte contre son seul ennemi : lui-même.
Ces quatre récits nous plongent dans la tragédie d’un homme déchiré par son choix de devenir un monstre par amour.
 
Et sur le divan cela donne quoi ?
 
Les dessinateurs nous emmènent vers une galaxie de couleurs sombres et torturées à l’image de notre ténébreux Vador. Leonardi arrive même à donner des expressions au masque sans vie du seigneur Sith.
 
Les styles des différents artistes se retrouvent pour donner une autre vision de ce célèbre vilain, Plunkett étant le plus structuré avec des planches bien ordonnées à l’italienne.
 
Les récits sont aussi de bonne qualité, Ron Marz donne la part belle à une certaine humanité de son héros et permet aussi le grand retour de personnages emblématiques, comme Dark Maul.
Mention particulière au dernier scénario de Windham avec son clin d’œil à Shakespeare. Comme quoi, même avec du classique vieux de quelques siècles on fait du neuf.
Et oui il y a toujours quelque chose de pourri au royaume du Danemark.

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