La Belle Arcane

Michel Robert est né en 1964. Avant d'être écrivain et de prendre la suite de Pierre Grimbert sur le cycle de La Malerune, il fut d'abord journaliste et avant ça, handballeur professionnel.

Petit résumé

Nous avions quitté Zétide et ses compagnons alors qu'ils recherchaient la troisième partie de la Belle Arcane qui, une fois reconstituée, permettra la restauration de l'équilibre dans le troisième monde. Mais cette quête n'est pas si simple : d'une part parce que de nombreux ennemis ne veulent pas le retour de cet équilibre, d'autre part parce que les six parties sont éparpillées au travers de tout l'Aeldo.

Chevauchant donc de contrées en contrées à la recherche des derniers morceaux de la Belle Arcane, nos amis vont devoir faire face à différents dangers et ennemis venus du Maulne, le territoire du Chaos. D'autant plus que la survie de leur univers repose sur leurs épaules. Ils ne doivent donc en aucun cas échouer. Maintes batailles contre des hordes de gobelins, d'orcs et autres engeances de l'Ombre les attendent. Mais ils ignorent que l'ultime bataille se déroulera dans le Maulne afin d'annuler les effets de la Malerune. Pour cela ils devront combattre le chef des Maulnes qui n'est pas du tout celui qu'on pense.

C'est bien dommage…

Voici donc le dernier tome d'un cycle assez irrégulier. L'univers créé par Pierre Grimbert est original : deux mondes superposés l'un sur l'autre et qui à cause d'un événement tentent de fusionner. Il faut néanmoins rendre à César ce qui lui appartient : Michel Robert est un très bon conteur et toutes ses scènes de batailles et de combats sont très visuelles. On s'y croirait. Par contre, il y a quelques incohérences qui ont du mal à passer et qui discréditent le récit. Il aurait peut être fallu une relecture de plus pour les éviter. De plus, les situations se répètent un peu trop à mon goût. Toutes les parties de La Malerune se trouvent derrière des bastions ennemis que nos héros vont devoir détruire pour pouvoir y accéder et, hélas, ils y arrivent un peu trop facilement. De cette lecture, il ressort donc un sentiment de frustration. Ce qui est dommage car, un peu plus travaillée, cette trilogie aurait vraiment valu le détour.