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Un trône pour Hadon

Philip José Farmer ( Auteur), Beet (Illustrateur de couverture)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 28/02/06  -  Livre
ISBN : 2020859262
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Celine   - le 27/09/2018

Un trône pour Hadon

Philippe José Farmer est un écrivain qui varie souvent les genres (policiers, SF...) et qui est notamment connu pour avoir mis du sexe dans certains de ses romans.
Il est surtout celui qui a écrit la Saga Des Hommes Dieux ou Le Fleuve de l’éternité.
Avec le Cycle d’Opar, c’est de la fantasy dans laquelle il nous plonge.

« Que Kho me foudroie à l’instant si je me mens ! »…Ceux qui étaient près de lui reculèrent vivement.

Hadon décide de représenter la cité d’Opar lors des grands Jeux organisés à Khokarsa. Cet ensemble d’épreuves sportives, où les participants s’entretuent souvent, a pour but de désigner un champion. Un heureux élu qui gagnera ainsi le privilège d’épouser la reine Awineth et de remplacer l’ancien roi.
Tout cela se fait avec la bénédiction de la déesse Kho, entité féminine qui règne sur un panthéon des très nombreuses divinités.

Hadon, après une lutte acharnée, s'apprête à marcher vers le trône pour y devenir le nouveau roi. Mais c’est sans compter sur Minruh, père de la reine et roi actuel, adorateur du dieu Rhesu, qui voit d’un très mauvais œil ce remplaçant.

Humour ou pas ?

Le problème avec ce premier tome du Cycle d’Opar est de savoir dans quel état d’esprit, Philip José Farmer l’a écrit. Il faut surtout espérer que ce soit avec une grande dose d’humour et de second degré.

En effet, son héros se trouve beau, intelligent, bien fait de sa personne, il fait d’ailleurs très attention à ce qu’il mange et boit. C’est un champion à l’épée et toutes les femmes lui tombent dans les bras.
Hadon triomphe de toutes les épreuves mises sur sa route, sans jamais trop de bobos.
Bref, on est un peu dans le cliché du héros à qui tout réussi et qui n’a pas un très grand relief. Il faut quand même dire que l’histoire a été publié pour la première fois en 1974.

L’autre reproche que l’on peut faire à Philip José Farmer est de nous noyer dans une mythologie plus qu’abondante (il y a pratiquement une divinité pour chaque chose ou chaque action) avec des noms qui feraient exploser les scores au Scrabble (avec une mention spéciale pour G’xsghaba’ghdi, la déesse des aïeux).

L’histoire est assez classique mais présente quelques rebondissements intéressants. En fin de volume, des cartes et une chronologie permettent d’avoir de très nombreuses informations sur le monde décrit dans le cycle.

Un roman à lire au second degré au risque de s'y ennuyer ferme.

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