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Rentrée des classes

Carlos Santos (Scénariste, Dessinateur, Coloriste)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 30/04/06  -  BD
ISBN : 2849464481
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Jerome   - le 31/10/2017

Rentrée des classes

On ne sait pas grand chose de l’espagnol Carlos Santos. Apparemment Young Ronins est sa première bande dessinée. Un album où il assume aussi bien le scénario que le dessin et les couleurs. Par contre, on sait que cette série s’inscrit dans la nouvelle collection de Soleil : NG pour nouvelle génération. Une collection qui s’appuie sur un rythme de parution élevé, des petits prix (5.95 euros l’album) et un style influencé par le Manga. Le tout pour un public plutôt jeune. Une ligne directrice dans laquelle s’inscrit parfaitement Young Ronins.

Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont forts, ils sont...

Nicole et Keni sont deux adolescents qui jouent aux héros en rentrant chez eux après les cours. Sous la direction de leur mentor, ils ont pour mission de débarrasser Tower City des affreux qui en douce la gouverne. Et le meilleur moyen qu’ils ont trouvé est de distribuer à outrance baffes, crochets et coups bas...

... ennuyeux !

Soyons clair, Young Ronins n’est pas une bonne bande dessinée. D’abord parce que Carlos Santos a un style qui mélange influences européennes et japonaises certes, mais qui surtout laisse trop de cases inachevées à la finition douteuse. Surtout on lui reprochera ses choix de couleurs. Certaines ambiances (jaune notamment) donnent indéniablement à l’album un air vieillot, digne des mauvaises séries des années 70. Côté intrigue, les clichés s’enchaînent au fil des pages avec une constance assez étonnante... du petit ami éconduit qui cherche à se venger de la jolie Nicole en passant par les « méchants » accompagnés d’hommes de mains inoffensifs tout juste bons à prendre quelques coups. Le summum étant quand même cette confrontation entre le mentor et le caïd qui dirige Tower City sur le thème de « Maintenant, c’est fini, on est les gentils et on va te botter les fesses »... C’est exaspérant... Rarement 46 pages auront été aussi longues. Mais pas la peine de s’acharner. Evitez Young Ronins, ce sera aussi bien. Un album qui donne quelques inquiétudes sur cette nouvelle collection des éditions Soleil...

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