Stephanie
- le 31/10/2017
La Compagnie de la mort charitable
On retrouve Francesco Artibani et Ivo Milazzo pour ce second tome de ce cycle paru en même temps que le premier. Francesco Artibani livre dans ce cycle un scénario bien loin de ceux des succès qui l’ont fait connaître chez Disney. Ivo Milazzo est, quant à lui, une référence chez les dessinateurs de bande dessinée en Italie.
Une nouvelle direction pour l’enquête
La Compagnie de la mort charitable est conçue dans la continuité du premier tome L’Ange du château. Giovanni Battista, le bourreau de Rome a accepté de venir en aide à son vieil ami, le bandit de grand chemin Père Loup, à laver son honneur dans l’affaire Julie Alybert. Lorsqu’une mystérieuse jeune femme habillée de noir apparaît et lui confie le carnet de note de Julie, l’enquête du Maître rouge est relancée sur une nouvelle piste.
Une intrigue rondement menée
Dans cette suite, l’action s’accélère. Mais autant le centre d’intérêt de L’Ange du château était le personnage du bourreau autant il est indéniable que ce second tome est articulé autour de l’enquête et le mystère de la disparition de Julie Alybert. Comme pour illustrer ce changement, les couleurs d’Isabelle Merlet semblent plus variées, moins rouges. Cependant même si l’action gagne en intensité, Ivo Milazzo insiste particulièrement sur les regards de ses personnages comme pour mettre en relief les intentions de chacun.
Petit à petit, la vérité se dévoile mais ce tome n’apporte pas toute les réponses aux mystères entrevus dans le premier tome et dont il est encore fait allusion dans celui-ci. Il faut donc probablement s’attendre à revoir le personnage du bourreau de Rome pour lever tous les mystères qui planent autour du passé de Giovanni Battista Mori.
Le suspens est bien entretenu et l’intrigue reste entière jusqu’aux dernières pages. L’ambiance est noire et pessimiste, l’intrigue est intéressante et inattendue, le héros charismatique : tous les éléments du genre sont réunis pour un bon moment de lecture.