Princess Princess

Princess Princess

Du shôjo comique

Mikiyo Tsuda débute sa carrière de mangaka en 1998 sous le pseudonyme de Taishi Zaô. Elle écrit des mangas yaoi (mangas homosexuels) tels que : Electric Hands, Brothers Battle, Her...
Elle écrit aussi en collaboration avec Eiki Eiki sous ce même pseudonyme : Color, Expressions of Love, First Kiss, She-Wolf.
Sous le nom de Mikiyo Tsuda, elle passe ensuite au shôjo manga destiné à un public féminin et traitant généralement d'histoires sentimentales : The Day of Revolution et Family Complex. Elle choisit pour ses mangas une approche humoristique qui change du shôjo traditionnel.
Les éditions Kami nous livrent sa dernière création : Princess Princess.

Des princesses dans un lycée pour garçons

Tôru Kôno arrive en cours d'année au lycée Fujimori, un établissement pour garçons.
Il serait normal qu'il ait du mal à s'intégrer, du moins au début. C'est pourtant le contraire qui se produit. Il est tout de suite bien accueilli par ses camarades de classe. Mais les allusions de certains professeurs et l'attitude des autres élèves le mettent mal à l'aise.
Il apprend alors que certains élèves doivent s'habiller en filles pour encourager leurs camarades et apporter la touche féminine si rare dans ce lycée réservé aux garçons. Ces princesses, sont choisies parmi les élèves de première année qui possèdent un certain charme féminin.
Et justement, Torû n'en manque pas !
Lorsque le conseil des élèves lui demande d'être une princesse, Torû commence par refuser. Mais le président parvient à le convaincre en lui annonçant qu'il bénéficierait de plusieurs avantages, dont la gratuité des frais de scolarité. Torû, qui a un budget serré, accepte sans se poser plus de questions.
C'est ainsi que débute sa carrière de princesse.

Une coutume étrange mais bien amusante

Princess Princess commence comme un shôjo classique, surtout au niveau du dessin. L'accent est mis sur les personnages qui sont bien travaillés : les visages sont fins, les corps androgynes et les coiffures impeccables. A l'inverse, les décors sont presque inexistants, l'essentiel de l'histoire étant centrée sur les personnages et leurs interactions.
Le scénario s'éloigne des histoires sentimentales traditionnelles. D'emblée, le héros se retrouve dans une situation embarrassante : il doit se travestir en fille pour encourager ses camarades. L'auteur enchaîne ensuite sans temps mort, entraînant notre héro(ïne), ainsi que le lecteur, dans un tourbillon d'évènements : séances d'essayage, encouragement des clubs, etc. Le tout dans des costumes extravagants semblant sortir de l'imagination d'un styliste à moitié fou.
Bref, on ne s'ennuie pas dans ce manga à l'humour rafraîchissant. Pour tous ceux et celles qui sont fatigués des scènes de combats interminables et des histoires d'amour invraisemblables.