Alien Earth

Avant d'écrire sous le pseudonyme de Robin Hobb, Megan Lindholm a connu une carrière sous son nom. C'est à elle que l'on doit le cycle de Ki et Vandien actuellement en réédition chez J'ai Lu. Mais surtout elle a écrit trois romans des plus intéressants : La nuit du Prédateur et Le dernier magicien, édités chez Mnémos ainsi que Le dieu dans l'ombre réédité au Livre de poche.
Alien Earth a été écrit à cette période sous son véritable nom.

Les humains à la recherche de leur origine

A force d'avoir trop polluer la Terre les humains ont finis par l'asphyxier. Aussi quand les Arthroplanes débarquent sur Terre pour évacuer les humains, ils n'ont pas trop le choix.
Des siècles plus tard, les humains tentent vainement de s'adapter sur deux planètes jumelles : Castor et Pollux. Ils doivent à tout prix ne pas recommencer les même erreurs que sur Terre.
John est un cosmonaute au long cours, il voyage à bord de l'Evangéline, un des derniers vaisseaux cargo, mi animal, qui à permis l'évacuation des terriens.
Sa mission est assez étrange, il est chargé par Terra Affirma d'aller sur Terre et de relever des échantillons car ils sont certains qu'elle est à nouveau viable. Alors, un retour chez eux serait envisageable ?

Une morale sur l'écologie dans un roman introspectif

Voici le seul et unique roman de science fiction que Megan Lindholm ait écrit. Malgré les thèmes classiques que l'on peut trouver dans ce genre de littérature, voici une histoire agréable à lire.
Comme dans tout ses romans, son principale atout est le ressenti de ses personnages. Chacun avec sa propre sensibilité, plus ou moins attachante, offre une vision de notre écosystème et de notre interaction avec lui.
Avec ce roman, elle critique la manière que l'on a de traiter notre bonne vieille Terre. C'est à juste titre mais la solution proposée par les Arthroplanes manque un peu de substance et cela est dommage.
Alien Earth est un roman qu'on lit avec plaisir mais pas indispensable.