Heroes est une série télévisée créée en 2006 par Tim Kring. Elle débarque en 2007 en France où elle connaît, comme aux Etats-Unis et partout dans le monde, un grand succès.
En parallèle de la diffusion des épisodes à la télévision américaine, des comics furent créés et diffusés hebdomadairement sur Internet. Produites par certains auteurs et dessinateurs travaillant habituellement pour DC Comics, ces courtes histoires avaient pour but d’enrichir et de compléter l’histoire proposée à la télévision.
C’est traduits en français et regroupés dans un seul ouvrage que Fusion Comics livre ces épisodes de la série BD Heroes.
Heroes, la BD
Heroes raconte l’histoire de gens qui manifestent des pouvoirs surnaturels (don de régénération, télépathie, télékinésie…). L’un d’entre eux, Sylar, est un tueur capable de voler les pouvoirs des autres « héros ». Hiro Nakamura, qui peut voyager dans l’espace et le temps, a vu New York détruite par une explosion nucléaire. Sylar en est la cause. Les « héros » devront s’entraider pour arrêter ce dernier. Ils devront en même temps échapper à la CIA qui cherche à mettre la main sur eux et leurs pouvoirs…
Dans Heroes, la bande dessinée, nous trouvons des précisions sur les personnages et événements relatés dans la série télévisée. Ceci en trente quatre petites histoires de cinq à six pages (parfois plus car il y a des récits qui courent sur plusieurs épisodes). L’ouvrage est agrémenté d’une interview et de planches dessinées par Tim Sale (dont on voit certaines œuvres dans la série télévisée).
Un ouvrage d’une qualité inégale
Malheureusement, le lecteur se rend surtout compte de l’hétérogénéité de la qualité de ces dessins. Aimer ou ne pas aimer le travail d’un dessinateur est affaire de goût. On peut habituellement décider de ne pas acheter une bande dessinée car on n’aime pas les dessins. Mais il serait dommage, dans le cas de Heroes, de passer à côté de petits bijoux à cause des déchets qu’ils côtoient.
D’un point de vue scénaristique, il y a également inégalité de qualité d’un épisode à un autre. Il faut le dire clairement : le premier tiers des épisodes n’a aucun intérêt. Tout ce qui est expliqué, on le connaît déjà en visionnant la série télévisée. Heureusement, les choses s’améliorent grandement après…
Notamment, la bande dessinée introduit le personnage de Hana Gitelman. Elle jouera un rôle majeur dans la libération de certains « héros » de l’emprise de la CIA. Nous y apprenons également des éléments majeurs sur le passé de Nathan Petrelli et de Daniel Linderman. Une vision passionnante du futur après la destruction de New York nous est aussi fournie.