Le Deuil écarlate
On ne présente plus Pierre Grimbert et quand on parle de lui on pense tout de suite à Ji, cette île mystérieuse. Mais en plus d'être l'auteur de nombreux romans de fantasy et de jeunesse, il est aussi éditeur, et dirige les éditions Octobre, où il publie d'ailleurs ses propres romans.
Sur les traces de leurs pères
Nos héros se retrouvent au château des de Kercyan et, alors qu'ils pensent avoir trouvé un havre de paix, ils se font attaquer. Mais qui sont ces mystérieux ennemis ? Alors que la magie aurait dût disparaitre avec les Dieux, quelque chose subsiste. Ce n'est que grâce au retour de Zejabel qu'ils arrivent à s'enfuir in extremis. Ils décident de faire route vers Ji pour tenter de savoir ce que sont devenus leurs familles. Le début d'une quête qui soulèvera plus de questions qu'elle n'amènera de réponses et ce, alors que partout, les morts semblent revenir à la vie.
Une bonne intrigue mais qui ne se renouvelle pas
Rien de nouveau sous les cieux de Ji. Pierre Grimbert répète inexorablement la même trame. Quelle que soit la génération des gardiens de Ji, ils leurs arrivent toujours la même chose : une traque par des tueurs qui veulent les empêcher de dévoiler un complot.
On aurait put penser que, puisque le Jal et les dieux avaient disparus, l'histoire serait différente, hélas non. Avec quelques variantes dans les évènements qui se déroulent, Pierre Grimbert montre que l'histoire se répète inlassablement et que les actes des anciens ont des conséquences sur la génération suivante.
Mais entre ce cycle et les deux précédent, il y a quand même une différence dans l'intérêt de l'histoire : qu'est ce qui a pris la place des Dieux et des Démons puisque le Jal n'est plus. La nature n'aimant pas le vide, une autre force est rentrée en jeu et c'est ce que doit découvrir cette nouvelle génération des gardiens de Ji.
Il ne reste plus qu'à espérer que Pierre Grimbert arrive à nous surprendre...