Le Souffle des aïeux
Pierre Grimbert n'est plus à présenter. Fondateur des éditions Octobre, il se consacre principalement à la publication de jeunes auteurs et surtout au développement et à la création d'un univers qui lui est cher : le monde de Ji.
C'est au travers de trois cycles qu'il nous conte les aventures de plusieurs générations d'élus emportés par un maelström d'évènements qui les dépassent.
Le souffle des aïeux est le troisième tome du dernier cycle, Les Gardiens de Ji.
Les recherches continuent
Les héritiers de Ji viennent d’échapper de justesse à Usul. Ils naviguent sans trop savoir où aller en attendant que Najel leur dise ce qu’il a appris auprès de « celui qui sait ». Les révélations ne vont pas tarder à venir. Ils apprennent que leur ennemi est le sorcier Saat, revenu d’entre les morts après 150 ans. Ce n’est pas tout, un des leurs devra mourir, trahi par un autre.
Pendant qu’ils se remettent de leurs émotions, Damiàn commence à déchiffrer le journal de son père. Grâce à ce journal, ils en apprennent un peu plus sur le nombre des portes et leur fonctionnement. De plus, Amanon émet des hypothèses sur ce que sont devenus les Dieux et les Démons après la disparition du Jal.
Ces révélations vont les faire voyager à travers tout le monde connu, jusqu’au rideau, à la recherche des dernières portes encore en activité, mais surtout à la recherche des derniers Dieux qui auraient survécu. Durant tout ce voyage, les pouvoirs de Lorilis, Souanne et Guederic vont se développer. Mais d’où vient cette nouvelle magie, puisque le Jal a disparu ?
Quelques révélations
Voici donc le troisième tome des Gardiens de Ji. Le souffle des aïeux poursuit cette longue saga commencée deux générations auparavant. Entre course effrénée et rythme plus lent, Pierre Grimbert nous entraîne dans une quête qui permet au lecteur de mieux appréhender l’univers développé. Sans pour autant tout bouleverser, les différentes révélations donnent un second souffle à l’histoire. L’évolution des relations entre les enfants n’est pas trop présente et distillée de manière judicieuse. De même, l’alternance du rythme nous permet de ne pas se lasser face aux questions sans réponse. Comme dans les tomes précédents, Pierre Grimbert nous tient en haleine sur une ultime révélation.
Il ne nous reste plus qu’à espérer que le prochain tome ne paraisse pas dans près de deux ans, comme ce fût le cas entre le deuxième et celui-là.