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Tokyo, fin d'un monde, tome 1

Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 28/02/11  -  BD
ISBN : 9782756026053
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tony   - le 27/09/2018

Tokyo, fin d'un monde, tome 1

Junichi Noujou est né en 1951 à Tokyo. Ses premières séries à succès décrivent l’univers du mah-jong (Naki no ryû) et du shôgi (Gekka no kishi), équivalent japonais du jeu d’échec. Il est par ailleurs l’auteur de nombreuses histoires courtes, et on le connaît en France pour son manga Docteur Koh (Casterman).

D’étranges événements

Disparu sans laisser de trace après avoir plongé toute sa classe dans une hypnose collective, Yuma Oda ressurgit au détour d’une enquête du « bureau de recherche des communications futures »… Pendant ce temps, la ville de Tokyo est agitée d’étranges phénomènes, qui résonnent comme autant de signes précurseurs de la fin du monde ! Qui est réellement Yuma Oda et quels sont les enjeux autour de sa réapparition ?

Un manga inégal

C’est assez rare pour être signalé, mais cette série ne fait pas dans la longueur : elle s’est terminée après trois volumes au Japon, et le moins qu’on puisse dire est que les choses ne traînent pas ! Les éléments se mettent en place rapidement, on est face à un premier volume très rythmé. Passé les premiers chapitres, l’histoire s’accélère en laissant entrevoir des enjeux plus complexes que ce que l’on pouvait penser au début, et d’une histoire sur les pouvoirs paranormaux, on entre dans un récit avec voyage dans le temps et paradoxes temporels.

Et c’est paradoxalement le point fort du manga (le rythme) qui en est le point faible : les personnages sont caricaturaux, les justifications données au voyage dans le temps et aux pouvoirs paranormaux sont très peu crédibles. L’histoire en elle-même offre des perspectives intéressantes, et il y a plusieurs bonnes idées (par exemple l’usage d’équations mathématiques qui permettent de voler) mais la façon de les amener est soit ridicule, soit tirée par les cheveux. Les différentes explications manquent de cohérence et on peine à y adhérer.

C’est d’autant plus dommage que les dessins sont plutôt réussis, et la narration est globalement maîtrisée. L’auteur, en somme, a réussi son cadre, mais a bien mal géré les détails de son histoire. Avec des idées développées de manière plus convaincante, on avait une excellente série, ce sera peut-être le cas, en fonction de ce que la suite nous réserve.

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