Rinne, tomes 5 et 6
Rumiko Takahashi est née en 1957 à Niigata, au Japon. On la connaît en France au travers de l’adaptation en dessin animé de deux de ses mangas les plus célèbres : Urusei Yatsura (Lamu) et Maison Ikkoku (Juliette, je t’aime). Les mangas originaux seront par la suite traduits et édités par différents éditeurs parmi lesquels Glénat et Tonkam. Elle a également dessiné Inu Yasha (Kana), une série qui mêle action, romance, horreur et histoire. Rinne est son dernier projet en date.
Un père bien encombrant
Les scribes de la mort sont en charge des registres d’espérance de vie des humains. Kaïn, l’un d’entre eux, excédé de voir le père de Rinne, Sabato Rokudô, escroquer sa mère sans relâche, décide de s’en prendre directement à Rinne !
Comme à chaque fois qu’il se retrouve mêlé aux affaires de son père, le jeune homme va devoir faire face à une situation complètement inextricable !
La série poursuit sur le même rythme
Rumiko Takahashi continue sur les mêmes bases que le début de la série, en enchaînant les petites histoires de fantômes que le héros doit aider à se réincarner, et les déboires de Rinne avec son père. On retrouve un peu toujours les mêmes gags, et le tout est globalement répétitif… peu d’émotion, trop de simplicité, il manque à cette série un véritable fil conducteur qui permette d’y accrocher.
La simple succession de sketchs finit par lasser, en espérant que l’histoire commence à décoller dans les volumes suivants…