La Voix des Maisons

Jean Songe n’en est pas à son premier coup d’essai dans le monde du livre. Après plusieurs romans, et nouvelles, il signe maintenant La Voix des Maisons.

 

Dans un village dans le sud de la France, il se passe des choses étranges (à la hauteur du nom étrange du village : Génésistrine). Des animaux maltraités, des disparitions, des apparitions, la traque d’une tueuse d’élite, le déploiement de l’armée, décidément, la vie sur place n’est pas de tout repos. Il faut dire que ce village est quelque peu expérimental : les pensionnaires d’un centre psychiatrique partage l’espace avec les autres villageois. Mais tout se passait bien jusqu’à ce que des inscriptions malvenues apparaissent sur le mur d’une maison. Hélas, ça ne s’arrête pas là, et le tout prend une tournure plus angoissante.

Un lectorat très ciblé.

Il sera dur pour moi de juger ce livre. Je pense réellement être passé à côté car je ne suis pas le public adapté. Je n’ai pas accroché au style, et malgré une quatrième de couverture prometteuse, je n’ai pas trouvé ce que je cherchais. L’histoire met du temps à se mettre en place, avec quelques longueurs au début, et des péripéties qui tardent à se mettre en lien, malgré une action bien présente, des personnages détaillés et travaillés, et une fin tout à fait particulière, qui plaira ou pas, mais qui ne laissera pas indifférent dans tous les cas.

Le monde est particulier, et c’est bien dans le domaine de la science-fiction que l’on se trouve. Peut-être que le tout n’est pas assez terre-à-terre pour que j’y accroche.