La ville

Olivier Vatine, illustrateur dans la publicité, concepteur de décors pour l'animation, story-boarder pour le cinéma, est aussi un dessinateur bien connu en bande-dessinée. On lui doit notamment la série Aquablue. On le retrouve une nouvelle fois au dessin et au scénario de Niourk, album adapté du célèbre roman de Stefan Wul.

La ville

Fort du pouvoir que lui confèrent le bâton des Dieux et le chapelet du Vieux, l’enfant noir cherche à rejoindre les siens et piste sa horde vers le nord, où elle fuit, chassée par le feu. Intervenant à temps pour empêcher le massacre des guerriers par d’énormes poulpes mutants, il devient le nouveau meneur de sa tribu, et décide de la conduire vers Niourk, la cité des Dieux...

Une excellente adaptation

Les éditions Ankama poursuivent avec cet album les adaptations en bande dessinée de l'œuvre de Stefan Wul, chacun des romans de l'auteur étant confié à des scénaristes et dessinateurs différents. Niourk, qui inaugurait cette nouvelle série, a été confié à l'initiateur du projet, Olivier Vatine. Ce deuxième volet reste dans la continuité : le récit est clair et structuré, et suit de près le roman original dans une mise en images saisissante. On voit l’évolution du héros qui gagne en assurance et découvre petit à petit les différentes facettes de l’univers qui l’entoure. L’auteur est fidèle au roman de Stefan Wul, sans pour autant oublier d’apporter sa petite touche personnelle à l’ensemble, notamment à travers les dessins, qui donnent vie à ce monde post-apocalyptique.

Les décors sont cette fois moins prégnants que dans le premier volet : l’accent est donné sur les personnages et leur environnement proche, avec davantage d’action et de rythme. La Terre ravagée est toujours aussi bien rendue, et la ville où la nature a repris ses droits est également particulièrement réussie. On a hâte de découvrir la suite des aventures du héros dans cette ville hostile, et de voir la manière dont l'auteur va rendre la suie du roman. Cette série est décidément une excellente adaptation, dont il serait dommage de se priver !