Jeunesse
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Un courant d'air

Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 30/10/14  -  Jeunesse
ISBN : 9782874262418
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Christian   - le 31/10/2017

Un courant d'air

 « Un courant d’air » est un roman écrit par Laurie Cohen , édité par « Le Chapelier Fou ». La couverture représente un escalier grillagé derrière lequel on aperçoit des murs blancs et une lampe produisant une lumière blanche vive.
 
L'auteure
 
Laurie Cohen est une auteure française qui a étudié le cinéma-audiovisuel. Elle est cinéaste mais aussi photographe. Elle alterne entre différents mondes qui nourrissent tour à tour son imaginaire. Elle aime la lecture depuis l'enfance, elle a écrit de nombreux contes depuis ses 6 ans, elle aime aujourd'hui partager à son tour les aventures qui déambulent dans son cerveau.
 
L'histoire
 
On découvre dans ce roman la vie d’une SDF, dont le prénom n’est jamais dévoilé, qui essaie de survivre comme elle peut. Elle passe ses journées sur les trottoirs à mendier entre deux bouteilles de vodka lui brûlant la gorge, en discutant de ses misères avec ses quelques amis. Ses journées sont difficiles car elle doit en même temps, tenter de retrouver un travail, en espérant qu’une vie normale s’en suive, tout en mendiant pour subvenir à ses besoins, sans oublier le racket, les bagarres entre clochards souls et les viols qui parsèmeront de difficulté le reste de sa triste vie.
 
Mon avis
 
Ce livre est très bien écrit, on sent que l’auteur a des facilités dans le cinéma car, de ci et la , sort des bribes de « flash-back » racontant le passé du personnage. L’écriture m’a vraiment beaucoup plu dans ce livre, la façon d’écrire des phrases brèves mais intenses était vraiment plaisante, même si le roman est probablement trop court. 
 
L’histoire dans ce livre est trop condensée à mon avis, mais je me suis dit tout du long que la fin aurait un réel dénouement. En réalité, la fin est la pire que j’ai lue : l’héroïne retrouve une vielle tente dans laquelle elle avait dormi, elle retrouve ses deux amis, morts … Elle rentre dans un immeuble dont elle a le digicode, elle entre dans un appartement et la dernière phrase du livre est : « En attendant, j’ai tué papa » … Comme cela ? Une envie? Sinon, elle aurait pu aller le voir pour dormir chez lui ses 6 dernières années non ?Il faudra qu’on m’explique …
 
Le scénario de ce livre est inabouti, ce sont majoritairement des clichés, je ne sais pas où l’auteur a vu ça, mais je ne pense pas que des clodos meurent dans la seine chaque jour! Mais je lui pardonne, car l’écriture était excellente!
 
En bref, je suis plutôt mitigé sur ce livre, car l’histoire ne m’a pas du tout touché , elle était non seulement tirée par les cheveux mais parfois totalement illogique voir dénuée d’intérêt! Cependant, l’écriture est excellente …
 
Je ne sais pas quoi en penser… en tout cas, je ne le lirai pas à mes enfants quand j’en aurai …
 
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