Peut-être connaissez-vous déjà le brillant auteur Cédric Ferrand qui doucement, se fait un nom dans le monde de l’imaginaire français.
Sovok est son second ouvrage paru, mais il avait déjà marqué les lecteurs avec son très réussi roman de fantasy
Wastburg. Dans
Sovok, place à la SF rétrofuturiste, dans une Russie où la modernité se dispute au rafistolage et à la débrouillardise dans toutes les strates de la société… preuve permanente de sa lente déliquescence.
Colmater et réparer plus que soigner… Dans l’entreprise Blijni, on a du mal à survivre. Toutes les économies sont bonnes à faire, on nettoie un outil médical à usage unique pour qu’il dure le plus longtemps possible, on prie pour que la jigouli (ambulance volante) que l’on conduit tienne encore une nuit de plus… Bref, on est constamment sur le fil, comme les patients dont on s’occupe.
Alors quand Méhoudar, le petit nouveau débarque chez Blijni, on lui promet de ne pas lui payer ses premiers jours de « stage ». Tout est bon pour faire des économies. Le petit jeune doit ainsi apprendre les ficelles du métier avec le duo que forment Manya pour les soins et Vinkenti au volant. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces quelques jours auprès d’eux vont être très instructifs…
La Russie va mal, et ça ne va pas en s’arrangeant… Magouilles et arrangements à tous les étages pour sauver son patient, tractations étranges, tout est bon pour arriver à ses fins qu’elles soient nobles (ce qui est rare) ou dans un but plus personnel.
Décadence programmée d’une Russie qui n’a pas su s’adapter Dans la capitale russe du futur de Cédric Ferrand, la technologie est bien présente, mais ne rivalise pas deux secondes avec celles des Occidentaux. Ici, on est nostalgique d’antan, et on veut fermer les yeux le plus longtemps possible sur les avancées, qu’on se le dise, c’était bien mieux avant.