Malicia Peps - Concours à Canal sorcière

Sibéal Pounder vit à Londres. Elle est diplômée d'histoire et a une maîtrise d'édition. Journaliste pour le Financial Times, elle chargée de la rubrique "Tendances et styles de vie". Elle anime également des ateliers pour enfants sur l'éducation aux médias.

Malicia Peps est son premier ouvrage traduit en français.

Laura Ellen Anderson est diplômée de l'Université de Falmouth (Angleterre) en 2010. Depuis, elle illustre de nombreux livres pour enfants. Elle est également illustratrice du roman paru en français Mon frère est super-héros de David Solomons aux éditions Gallimard Jeunesse.

 

La guerre des sorcières...

Malicipa Peps a 9 ans et est orpheline. Elle vit chez une horrible femme Mlle Heks qui la contraint à vivre la grande partie du temps dans une remise et à manger de la soupe de croûtes de fromage fondu à tous les repas.

Un beau jour, la Fée Fran vient à sa rencontre et lui annonce non seulement qu'elle est une sorcière, mais qu'en plus elle a été choisie pour concourir à la guerre des sorcière qui a lieu à Brilleville (la ville des sorcières).

 

La gagnante aura alors le privilège de diriger la ville. Malicia Peps n'en croit pas un mot, mais se laisse malgré tout guider par la fée à travers les canalisations (le chemin préféré des sorcière pour passer d'un monde à l'autre). Elle va alors faire la connaissance de Peggy, une sorcière issue d'un milieu modeste, et Falbala, la fille de la grande couturière réputée de Brilleville. À travers cette compétition, Malicia va apprendre à se méfier des coups-bas mais aussi tisser une amitié solide avec certaines de ses concurrentes...

Malicia Peps est le début d'une série dont la thématique est clairement ancrée dans l'air du temps : La sorcellerie. Sibéal Pounder surfe donc sur la vague d'un succès déjà bien établi pour entamer une série sur les sorcières à la sauce très "girly".

Les sorcières ne sont pas que des amatrices de magie noire, elles ont également le souci du détail et du look parfait à adopter pour être une sorcière. Le code couleur : noir, puisqu'en effet le monde de Brilleville est en noir et blanc, la robe fashion et le chapeau assorti qui deviendra pointu à la suite d'un voyage dans les canalisations.

 

 

Concours à Canal Sorcière est un opus gentillet mais sans grande originalité toutefois. L'héroïne alors plongée dans cet univers ultra-féminin (il est d'ailleurs étonnant de voir qu'à Brilleville les sorciers n'existent pas) affrontera alors les épreuves sans grande difficulté avec une chute on ne peut plus prévisible.

 

Le roman reste assez agréable à lire avec quelques teintes d'humour grâce notamment aux illustrations de Laura Ellen Anderson parsemées par-ci par-là. Mais au final, on n'est pas totalement subjugué par la magie de ces sorcières-là. Reste donc à voir si le deuxième opus nous réservera un peu plus de surprises.