Le papyrus de César
Les auteurs
Jean-Yves Ferri et Didier Conrad ont pris la relève de René Goscinny, mort en 1977, et d’Albert Uderzo, qui a pris sa retraite, pour poursuivre les aventures d’Astérix et Obélix, les deux plus célèbres gaulois de l’histoire de la BD. Ils avaient déjà écrit ensemble « Astérix chez les pictes », l’album précédent.
Né en 1959, Jean-Yves Ferri vit en Ariège. Travaillant depuis 1993 pour le magazine Fluide Glacial, Il est le scénariste de « Retour à la Terre », « De Gaulle à la plage » et le créateur du personnage « Aimé Lacapelle ».
Né en 1959, Didier Conrad est dessinateur et scénariste. Il a dessiné de nombreuses séries (Bob Morane, Chuck Willys, …), puis à partir de 1996, il travaille pour le studio Dreamworks et publie sa série plutôt pour adultes sur « Les innommables ».
L'histoire
Jules César décide de supprimer le passage de son livre sur la Guerre des Gaules, où il parlait d’un village gaulois qu’il n’avait pu conquérir. Doublepolemix, une sorte de « journaliste antique » parvient à dérober le papyrus où figurait ce passage. Le conseiller en communication de César, Promoplus, veut à tout prix s’emparer ce papyrus volé, mais Doublepolemix a le temps de se réfugier dans le fameux village gaulois.
Avec l’aide des druides de la Forêt des Carnutes, Panoramix va trouver une bonne façon de faire connaître la vraie histoire de la Gaule aux générations futures.
Mon avis
Les blagues et les jeux de mots des derniers albums d’Astérix sont beaucoup moins drôles que ceux des premiers avec Goscinny, comme « Le Tour de Gaule » ou « Le domaine des dieux ». Le scénario de ce trente-sixième est plutôt original, l’idée du papyrus de César dont l’histoire viendrait jusqu’à Goscinny et Uderzo. Malheureusement, on devine très bien tout ce qui se passe dans l’album, il n’y a pas de vraie surprise et c’est un peu décevant.
Cet album essaie de respecter le plus possible la série, mais cela n’est pas très réussi. Par exemple, l’arrivée de César au village gaulois, comme dans d’autres albums, c’est du déjà vu. Astérix et Obélix ne font que suivre les instructions et n’apportent pas grand-chose à l’histoire (en dehors de la force d’Obélix), ce sont plutôt les romains et Panoramix qui décident pour les autres.
Personnellement, j’ai lu tous les albums. Celui-ci reste un album intéressant en raison du thème, mais sans surprise et les deux héros y jouent des rôles secondaires. Je préfère quand même ce tome là au tome précédent « Astérix chez les Pictes » des deux mêmes auteurs. Le pire, pour moi, étant « Le ciel lui tombe sur la tête » d’Uderzo.