Viking - Un long feu de glace

Ivan Brandon est né en 1976 à New York. Sous l'influence de son grand-frère, il a développé une passion pour les comics dans les années 1980. En plus de la série Viking avec Nic Klein, il est également scénariste de Final Crisis : Afternath, Men of War chez DC Comics, mais aussi scénariste indépendant et auteur des séries The Cross Bronx (2010) avec Mike Oeming, NYC Mech avec Andy MacDonald et sa série anthologique 24Seven. En 2010 il collabore avec Nic Klein pour la série Doc Savage, puis en 2014 pour lancer la série Drifter, un western survivaliste sur fond de space-opera. Il collabore également à d'autres séries comme Batman pour DC Comics.

 

Nic Klein est un jeune illustrateur issu de la scène germanique. Il a travaillé dans l'industrie du jeu vidéo, la production télé, la publicité et l'édition. Après des études d'Art à Halifax (Canada), il se spécialise dans l'illustration. En dehors de ses travaux de design et d'illustration pour Microsoft, Wizard of the Coast (Magic) et Panini, c'est avec la série Viking qu'il obtiendra une véritable reconnaissance en tant qu'illustrateur, comme le montrent ses successives collaborations avec Ivan Brandon.

 

 

Egil et Finn sont deux frères qui vivent de petites combines et de pillages. Leur destin bascule le jour où ils décident de monter un plan qui vise directement le roi Bram et sa fille, la princesse Annikki...

 

 

Le premier tome de la série Viking - Un long feu de glace, grand succès aux US est un parfait condensé de tous les clichés relatifs à cette période. Nos deux frères, Egil et Finn sont des brutes épaisses, coutumiers des pillages, de parfaits vikings plein de muscles, de testostérone et de violence gratuite (on saura au cours du récit pourquoi ils sont aussi méchants que l'Orangina rouge).

 

J'ai beau admettre qu'on peut se laisser aller à un peu de fantaisie pour un comics, j'ai trouvé cette intrigue un peu confuse. Et quant à l'enchaînement des événements, assez prévisibles, ils ont au final fini par me désespérer, tant j'ai trouvé que le tout était d'une platitude affligeante.

 

Pourtant j'aime la violence et le sang, et les illustrations de Nic Klein en jettent vraiment. Mais pour le reste, non juste non. On vous met de la violence gratuite, et pour conclure une histoire d'amour niaise qui sort du chapeau, le tout sans explication. J'ai eu l'impression d'être un peu menée en bateau, ce comics laissant entrevoir de bonnes choses sans malheureusement tenir ses promesses... C'est dommage, d'autant que visiblement, ce n'est que le début.