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La fille de Merton Castle

Butch Guice (Dessinateur), Jade Lagardère (Scénariste)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 24/05/17  -  BD
ISBN : 9782344016190
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tony   - le 31/10/2017

La fille de Merton Castle

Jade Lagardère est née en 1990. Elle commence très tôt une carrière de mannequin, et devient à 16 ans marraine de l’association « SOS Villages d’enfants ». Elle souhaite s’occuper des orphelins et part en mission humanitaire au Maroc. Passionnée de bande dessinée depuis son plus jeune âge, elle imagine et crée le personnage d’Amber Blake, avec une série qui répond à ses préoccupations.

Butch Guice est né en 1961. Après des passages chez Marvel et DC Comics, où il a participé à des séries telles que Dr. Strange, Thor, Flash, Batman et Superman, il rejoint en 2001 CrossGen, où il co-écrit et dessine la série Ruse. On lui doit également aux Humanoïdes Associés Olympus et Mandalay.

Un programme pour aider les orphelins

Amber Blake, abandonnée à l’âge de cinq ans, grandit au sein du programme Cleverland. Ce réseau d’écoles ultra-modernes créé par un richissime indien a pour but de venir en aide à des enfants défavorisés du monde entier. Sauf que Jeff Kavotz, le directeur de la branche londonienne est un diabolique pervers qui n’hésite pas à abuser des élèves.

La jeune femme parvient à s’échapper pour finalement intégrer une organisation secrète, Argon, qui combat les crimes contre l’humanité. Elle espère ainsi pouvoir mettre un terme aux agissements de Kavotz, qui a disparu dans la nature…

Une organisation vraiment philanthropique ?

Amber Blake est une nouvelle série qui dispose de nombreux atouts : action endiablée, péripéties qui s’enchaînent, le lecteur n’a guère le temps de s’ennuyer à la lecture. Elle souffre toutefois de ce rythme imprimé à l’intrigue, avec des personnages qui manquent d’épaisseur. Ils ont tous un lourd passé, mais à peine effleuré au final, et il est difficile de s’attacher à eux. Le début de l’histoire passe rapidement sur l’enfance d’Amber, et tout aussi rapidement sur son passage à Cleverland. Le lecteur n’a que la façade des événements, on ne s’attarde pas sur les traumatismes des personnages, pourtant censés être au cœur de l’intrigue.

Le récit est par conséquent assez froid et clinique, et si l’histoire est intéressante, les héros ne sont pas assez humains dans leurs attitudes pour qu’on parvienne à s’identifier à eux. C’est d’autant plus dommage que les visages sont réussis et expressifs, mais ce n’est pas suffisant pour atténuer cette impression de froideur à la lecture. Le scénario déroule son fil jusqu’au cliffhanger en fin de volume, mais on ne parvient pas à accrocher complètement, malgré des dessins particulièrement réussis, tant dans les décors que dans la mise en scène. Un premier volet correct au final, mais qui s'avère assez peu enthousiasmant pour le moment…
 

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