L'Appel des illustres

L'Appel des illustres

Nouveau talent 

L’Appel des illustres est le premier tome d’un diptyque, Le Sang des princes, première œuvre de Romain Delplancq, paru en 2015 aux éditions de L’Homme sans nom. Il a dû avoir un certain succès pour être aujourd’hui repris en poche par Folio SF. Il s’agit clairement de fantasy, un genre à la mode et qui a eu le mérite d’amener nombre d’adolescents aux littératures de l’imaginaire. Mais que vaut-il ? 

Un monde menacé 

Autrefois, une grande guerre a déchiré le royaume de Slasie, opposant les grandes familles aux berserkers, guerriers fous manipulés par des sorciers. Seule la famille des Spadelpietra a réussi à faire face et à rétablir l’ordre. Tout bascule quand une jeune Spadelpietra, infirme, meurt devant un tableau peint par un artiste, Mical, qui vit dans le monastère de Meris. La grande duchesse Jana se fait amener le tableau et y sent une menace mortelle. Elle demande à ce qu’on lui amène Mical. 

Ce dernier est opportunément envoyé dans un autre monastère par le moine Dimtry. La ruse ne marche qu’une fois et devant l’insistance des envoyés de Jana, Michal prend la fuite. Il trouve refuge chez un clan austrois (des gitans) dont il connaissait le défunt chef, Blasio. Les Austrois le prennent sous son aile, Mical se marie même avec l’une d’elles, Lydie. Mais Jana n’a pas renoncé à mettre la main sur Mical ? 

Des promesses

Difficile à ce stade de dire si L’Appel des illustres est un chef-d’œuvre. En tout cas, il intrigue. On trouve pas mal d’ingrédients du genre – l’initiation, la quête, la magie, des querelles de famille…–, plutôt bien distillés. Il se cache, à coup sûr, quelque chose de très gros derrière ce combat de David/Mical contre Goliath/Spadelpietra. Il faudra cependant attendre le deuxième tome pour en savoir plus. À essayer.