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Photo de Requiem tome 7 : le couvent des sœurs de sang

Requiem tome 7 : le couvent des sœurs de sang

Pat Mills (Scénariste), Olivier Ledroit (Dessinateur), Jacques Collin (Traducteur)
Aux éditions : 
Date de parution : 14/11/18  -  BD
ISBN : 9782344014080
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SylvainB   - le 03/12/2018

Pat Mills - Requiem 7 : le couvent des sœurs de sang

Deux auteurs pour un classique des geeks

Pat Mills est surtout connu comme l’auteur de Marshall Law… Mais qui connaît aujourd’hui cette série qui fit les beaux jours d’adolescents en pleine révolte pas assumée au début des années 90 ? Pas mon neveu en tout cas, qui a fait sa fine bouche en le feuilletant. Pour la série Requiem, il fait équipe avec Olivier Ledroit, le dessinateur culte des cinq premiers volumes des chroniques de la lune noire. A la base de Requiem, il y a l’histoire d’un jeune allemand, Heinrich, tué en pleine guerre. Avant sa mort, on lui a enlevé son grand amour, Rébecca, une jeune juive déportée dans un camp. Il faut croire que l’amour survit à la mort et à l’enfer : même devenu vampire, le cœur d’Heinrich bat toujours pour Rébecca, maintenant une lémure. Et les voilà en train de défier les règles d’un enfer pourtant très joueur. Que nous apprend ce septième tome ?

Un couvent très spécial

Voilà notre héros au couvent du sang. Il y retrouve un camarade, Sabre en train de batifoler avec ses victimes. Mais voilà des sœurs qui arrivent, des nonnes-chaku. Requiem et Sabre se battent donc. Pendant ce temps, Dracula et la reine de sang se rencontrent. Un combat de champions se déroule au cours duquel Torquemada (le célèbre inquisiteur s’est recyclé) triomphe. Heinrich/Requiem gagne aussi, tout en débattant avec le vrai requiem : s’il lui donne la capacité de vaincre, il entend aussi jouir de sa non-vie. Heinrich ne veut qu’une chose : retrouver et sauver Rébecca. Va-t-il y arriver ?

Pour fans uniquement

On a déjà dit combien cette série pouvait séduire un public de niches, entre geeks, rôlistes et quadragénaires (ceux-ci issus des deux précédentes catégories) nostalgiques. Le graphisme d’Olivier Ledroit peut receler de l’intérêt. En digne héritier de Philippe Druillet, il excelle à livrer des personnages hiératiques, fixes et habités. Son dessin manque cependant de dynamisme. Quant au scénario de Mills… il s’éternise malheureusement et achève de perdre le lecteur dans des outrances sanguinolentes. So long, Requiem !

 

Sylvain Bonnet

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