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Photo de Wunderwaffen 14 : le feu du ciel

Wunderwaffen 14 : le feu du ciel

Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 18/11/18  -  BD
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SylvainB   - le 06/12/2018

Richard D.Nolane - Wunderwaffen 14 : le feu du ciel

Une recette qui fonctionne

Qu’est-ce qui fait courir Richard D. Nolane, sinon l’amour de l’uchronie bien faite ? Dans le domaine de la bande dessinée, on lui doit les séries Space Reich, Zeppelin’s war et Wunderwaffen dont le quatorzième tome est paru en novembre. Seul rival sérieux du trio Duval/Pécau/Blanchard et de leur série Jour J, les sagas de Nolane, où on retrouve nazis et aliens, marchent bien auprès du public des amateurs. Après un tome 13 un peu différent, qui se voulait un flashback sur l’explosion atomique qui met fin dans cette uchronie au conflit américano-japonais, on retrouve donc Himmler, Hitler et le Visiteur qui leur marchande son aide. Les alliés ne vont pas rester inactifs…

Compte à rebours ?

Himmler, à cause du Visiteur, a perdu le contrôle d’Hitler dont le visage est maintenant guéri. Le Reich retrouve donc son Führer qui déploie des pouvoirs inédits lors d’un discours au Reichstag. A Washington, Truman se résout à utiliser l’arme atomique contre les nazis mais reste une question importante : comment l’amener sur place, surtout avec ce feu du ciel utilisé en Juin 1944 en Normandie et qui a empêché le débarquement (le Visiteur en est à l’origine, voir le tome 12). Pendant ce temps-là, le français Bergier est réapparu suite aux manipulations du temps et fait route vers Londres où l’attend le général de Gaulle. Quant au pilote Murnau, il n’est pas au bout de ses peines…

 

Un album graphiquement inégal

Les amateurs de la série retrouveront les ingrédients qui leur plaisent : l’uchronie matinée de passion pour l’aviation nazie, les références biaisées à l’histoire. Un mot sur le personnage de Jacques Bergier qui est ici échappé de Space Reich (Nolane bâtit des liens entre ses séries ou simple clin d’œil ?) qui prend ici le pseudonyme de Pauwels, le journaliste du Figaro avec qui il écrivit Le matin des magiciens. Jeu amusant des références. La lecture de cet album est un plaisir, avec cependant un bémol : le dessin de Maza. L’encrage est saturé de hachures sur certains visages et silhouettes : c’est dommage car  le découpage reste dynamique. Se renforce ainsi la tendance d’un dessinateur plus à l’aise avec les avions qu’avec les humains… Les fans jugeront.

 

Sylvain Bonnet

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