La fleur de Dieu

Jean-Michel Ré - La fleur de Dieu

Un Empire, une révolution et un enfant

Nous sommes en 10996. L’espèce humaine s’est répandue à travers la galaxie et a colonisé dix-huit mille planètes qui font partie d’un vaste empire. Toutes les religions – islam, christianisme, judaïsme, bouddhisme, …- sont représentées et tiennent le peuple tranquille, surtout depuis la découverte de la Fleur de Dieu : on fabrique à partir de cette fleur découverte sur la planète Sor’Ivanya une substance qui permet d’approcher le divin, l’opium du peuple en beaucoup plus efficace. Les religions contrôlent l’accès à cette fleur, en collaboration avec l’Empire.

Le seigneur de Latroce, un des plus impitoyables chefs militaires de l’empire, fomente un complot pour s’emparer du pouvoir. Pour ce faire, il a plusieurs fers au feu, dont une organisation anarchiste, la Fawdha’Anarchia, qui pirate le RezO. Mais cette organisation le surprend en volant la formule chimique de la Fleur de Dieu et en voulant la mettre à disposition de tous sur le réseau. L’empereur convoque le seigneur de Latroce et lui ordonne de retrouver la Fleur de Dieu, tout en le flanquant d’un inquisiteur en espérant le pousser à la faute. Pendant ce temps est apparu un Enfant mystérieux doté de grands pouvoirs sur Sor’Ivanya qui perturbe les scientistes de la planète. Le temps des changements est-il venu pour l’Empire ?

Un premier roman plein de références

On ne s’ennuie pas en lisant la Fleur de Dieu, premier roman de Jean-Michel Ré. On reconnait aisément dans l’intrigue l’influence du Dune de Frank Herbert et aussi de l’Hypérion de Dan Simmons, deux grands classiques du Space Opera. Bien rythmé, dosant les révélations, ce roman se termine en laissant son lecteur assoiffé : on veut la suite, un peu comme autrefois quand on lisait un bon Fleuve noir. Gageons que Jean-Michel Ré nous réserve encore bien des surprises.

Sylvain Bonnet