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L'Art compte

Aux éditions : 
Date de parution : 01/10/20  -  Livre
ISBN : 9791030703634
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MarineBrancelot   - le 29/09/2020

L'Art compte

Est-il encore nécessaire de présenter Neil Gaiman ? Si vous n’êtes pas familiers avec ses œuvres littéraires, telles que Neverwhere, L’Etrange vie de Nobody Owens ou encore sa série de comics Sandman, peut-être connaissez-vous davantage les adaptations cinématographiques résultant de ses œuvres comme la série American Gods (2017), le film d’animation Coraline (2009) ou Stardust : le mystère de l’étoile (2007). Vous remettez ? Bien.

L’Art compte n’est pas un roman. Traduit de l’anglais par Patrick Marcel, illustré par Chris Riddell et publié chez les éditions Au Diable Vauvert, ce petit essai est paru en 2018 sous le titre Art matters : because your imagination can change the world.

Mais alors, de quoi ça parle ? L’ouvrage est divisé en plusieurs parties : « Credo », « Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques, de la lecture et de l’imagination », « Monter un siège » et « Créez de l’art ». Chaque partie se centre sur les idées et le vécu de l’auteur. Si « Credo » constitue la profession de foi de Gaiman quant aux idées des uns et des autres, « Créez de l’art » est un appel à l’artiste qui sommeil en chacun.

Chaque partie est ponctuée de la vision de l’auteur, ainsi que d’anecdotes sur son parcours en tant qu’artiste à part entière. Neil Gaiman y raconte la patience, la persévérance, l’ambition. Ce sont des réflexions qui, en plus d’être intéressantes, sont également rassurantes. Il décomplexe par ses propos et son expérience personnelle, raconte un chemin semé d’embûches vers les sommets. Il explique les textes non publiés ou les boulots alimentaires. Mieux encore : dans ce livre, Neil Gaiman vous fournit la formule magique pour vous lancer : créez de l’art.

Toute la mise en page de ce petit livre est merveilleuse, sublimée par les illustrations de Chris Riddell. La police d’écriture donne l’impression que les mots ont été griffonnés à l’arrache, au crayon, tandis que les ébauches de Riddell donnent un côté très journal intime, avec ces dessins qui ressemblent à des croquis sur le vif tout en étant très travaillés. L’illustrateur a bien fait son travail, d’ailleurs, puisque ses œuvres regorgent de petites références aux travaux de Neil Gaiman : Neverwhere sur un fond de métro londonien, L’Océan au bout du chemin sur une couverture…

C’est un ouvrage qui se lit vite, et qui se lit bien. Un livre qui transporte et inspire, qui remet les points sur les « i ». C’est une boule anti-stress qui ouvre la porte vers un monde où l’imagination ne pense qu’à se développer. Ce livre, c’est un peu une confidence entre Neil Gaiman et vous.

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