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Les gardiennes d'Aether

Olivier Gay (Scénariste)
Aux éditions : 
Date de parution : 01/09/21  -  BD
ISBN : 9782490735303
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Entre magie et technologie, l’Empire de Valania prospérait, jusqu’à ce qu’il soit envahi par des monstres quasi-invulnérables.
Seule une étrange épée peut les blesser  mais  elle s’est liée à la première personne qui l’a touchée  :  un jeune serviteur du palais. Le destin du monde dépend désormais de lui.
Il a pour l’aider une princesse caractérielle aux puissants pouvoirs magiques  ; son amie d’enfance, épéiste de renom  ; et une dangereuse pirate aux motivations mystérieuses.
Lui, par contre ? Non, il ne sert vraiment à rien…
SylvainB   - le 08/09/2021

Olivier Gay - Les gardiennes d'Aether

Trois associées et une cloche…

L’empire de Valania coule des jours paisibles. Au palais servent Meeri, une garde du corps très talentueuse, et Aether, un jeune serviteur. Attaché au service de la princesse, il nettoie ses appartements en sa présence lorsque des monstres insectoïdes attaquent Valania. Au moment où Meeri et la princesse Tatiana vont être tuées, Aether se saisit d’une épée… et tue les monstres, comme possédé par l’épée.

Le trio est bientôt contraint de tuer la ville à feu et à sang et embarque frauduleusement (vive les téléportations magiques) à bord du vaisseau aérien d’Opale. Après un premier mouvement plutôt hostile, cette dernière finit par les accueillir et accepte de les emmener dans l’empire de Palestia pour trouver du secours. Deux problèmes : Premièrement, l’impératrice veut marier Tatiana à son fils et la princesse est obligée de faire passer Aether pour son fiancé (dur). Deuxièmement, hormis les moments où il se sert de l’épée (qui lui pompe d’ailleurs son énergie vitale), Aether ne sert vraiment à rien…

Un auteur tout terrain

Déjà à l’œuvre cette année sur la série Nécromants, Olivier Gay livre ici un album (trois au total sont prévus) plutôt amusant. Il a choisi un homme comme anti-héros, quelqu’un qui devra toujours son salut aux femmes (où à son épée qui lui raccourcit au passage son espérance de vie, en hommage à une certaine Stormbringer et à Elric sans doute), un idiot quoi. Et c’est assez drôle de lire cette histoire finement écrite, servie par un graphisme inspiré à la fois du manga et du cartoon. On attend la suite...

Sylvain Bonnet

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