Ziusudra – Celle qui sait

Laurence Suhner - Ziusudra 1 – Celle qui sait

Un monde en remplace un autre

Avec la planète Indiga, l’humanité semble avoir trouvé une deuxième Terre, dont on peine cependant à respecter l’environnement. Grâce à la propulsion développé par un dénommé Faradyne, la durée des voyages s’est sensiblement raccourcie. Mais Faradyne a disparu… jusqu’à ce que les hommes de son ancien associé Boubakine le découvrent. Ce dernier lui propose de revenir s’atteler à ses travaux, surtout qu’Indiga voit les incursions d’extra-terrestres, les Timkhâns, sur leurs nefs aériennes. Boubakine est loin de se douter que Faradyne n’est pas Faradyne : il se nomme en fait Stanislas Stanford et ne vient pas de cet univers. Lui, sa fille Kya, ses amis Maya, Ambre et Hazel viennent de Gemma, planète glacée où ils ont contribué à sauver, une race extraterrestre, les Timkhâns, de la menace d’une entité nommée Ioun-ké-da. Mais l’univers a changé, Gemma est devenue Indiga. Et voici que le vaisseau des Timkhâns prend la direction du soleil au moment où tous se demandent où est passé Ambre Pasquier alias Kantika… sans se douter qu’elle est là, elle aussi, devenue mère d’une petite Jade qui n’en fait qu’à sa tête.

L’histoire continue

Voici donc la suite de la trilogie Quantika ! Laurence Suhner nous a concocté une histoire captivante, avec ces personnages plongés dans un univers à la fois semblable et différent (et on fait appel ici à la théorie du multivers et de la mécanique quantique pour comprendre tout cela) où ils ont pris la place de leurs doubles, disparus au moment de leur arrivée. Bien évidemment, ils découvrent au fur et à mesure leur « nouveau » passé, avec quelques surprises. Et puis il y a des personnages de la trilogie qu’on retrouve dans ce nouvel univers, avec quelques changements (non, je ne spoilerai pas).

On voit aussi dans la seconde partie du roman ce qui est arrivé à Ambre à la fin de la première trilogie et pourquoi elle a pris la décision de retourner vivre parmi les humains. Malgré quelques longueurs, ce premier volume de Ziusudra est plutôt bon. Laurence Suhner a su créer un univers réellement fascinant et stimulant. A quand la suite ?

Sylvain Bonnet