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Golden Age

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Date de parution : 05/10/22  -  Livre
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Dandelion Manor, Dorset, juillet 1914.
Dans la langueur d'un été secoué par les éclairs menaçants de la guerre qui approche, quatre écrivains veillissants, jadis si créatifs, sont réunis. L'inspiration s'est envolée ; les bruits de bottes feraient-ils fuir les fées ?
A leurs côtés, un elfe sauvage et fantasque, une femme secrète assoiffée de réponses et un enfant rêveur connecté aux univers visibles et invisibles assistent aux derniers soubresauts de ce monde qui meurt. Jusqu'où iront les créateurs déboussolés pour faire revenir leurs muses ? Et qu'advient-il de ce qui compte vraiment quand tout s'écroule ?

SylvainB   - le 01/09/2023

Le retour d’un talent majeur de l’imaginaire : Fabrice Colin pour Golden Age

Secrets et magie

1914, Angleterre près de Dandelion Manor. L’Allemagne est sur le point de déclarer la guerre à la France de Napoléon IV et à son alliée la Grande-Bretagne. C’est le moment que choisit un jeune journaliste pour venir interviewer dans son manoir le célèbre écrivain Kembell Gradey, reclus depuis la mort d’un de ses fils et le départ de sa femme. Gradey accueille cette personne avec rudesse, surtout qu’il a des invités, d’autres écrivains comme lui, ainsi que son fils Albert, sa femme et ses petits-enfants. Mais voilà, le jeune journaliste s’appelle en réalité Béatrix et est la maîtresse d’Albert depuis pas mal de temps. Elle veut une explication… du moins en apparence, Béatrix a ses secrets. Esme et Merlyn, les petits-enfants aussi. Et Merlyn perçoit des choses étranges, comme cet elfe malicieux qui s’amuse à semer le trouble parmi les humains. De lui dépend le retour de l’inspiration pour ces écrivains déboussolés… et d’autres choses aussi.

Le
retour d’un talent majeur de l’imaginaire

On a connu Fabrice Colin il y a bien des années avec Winterheim ou Confessions d’un automate mangeur d’opium, coécrit avec Mathieu Gaborit, où on avait aimé son sens de la narration et son goût pour le merveilleux. Ici, avec Golden Age, on retrouve ça et aussi d’autres choses. Il y a des hommages et de l’intertextualité (il cite même les Beatles avec la chanson A day in the life !) en référence à Lewis Carroll, Shakespeare (les références au Songe d’une nuit d’été abondent) ou encore l’auteur du Magicien d’Oz, L.F. Baum. Fabrice Colin livre une histoire fascinante, très bien écrite qui comblera ses fans de la première heure. Et aussi beaucoup d’autres. Recommandé bien sûr.

 

Sylvain Bonnet

 

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