VAMPS : Fresh Blood

VAMPS Fresh Blood

Le nouveau roman des éditions Robert Laffont qui ne manque pas de mordant !

Bienvenue à VAMPS, l'école d'élite au cœur des montagnes qui accueille les enfants des plus puissantes familles de vampires du monde entier. Dillon est un outsider qui vient de découvrir l’existence des vampires, de son statut de dhampire et de cette école. Sa rentrée en première année s’annonce mouvementée. Son sang fait de lui une cible pour bien des raisons, sans oublier l’identité secrète de sa mère…

V.A.M.P.S., comme son nom l’indique, nous emmène parmi les vampires qui vivent avec les humains. Aux côtés de Dillon, jeune humain qui apprend être un dhampire (moitié humain, moitié vampire), on découvre une école high tech dans les Alpes, réservée à l’élite des jeunes vampires, des jeunes adultes riches, un peu pompeux et méprisants. Le décor est posé.

Ce premier tome se concentre sur la découverte du monde vampirique ainsi que sur la première année scolaire de notre cher dhampire. L’accent est mis sur le passage à l’âge adulte, l’apprentissage pour vivre parmi les humains et sur le contrôle des pulsions. Chacun se tire dans les pattes pour être le meilleur ou la meilleure et le statut de Dillon, au sang attirant, ne plaît pas à tout le monde. L’élite vampirique ne veut pas de lui et le fait bien savoir. Le jeune homme, un peu naïf, devra apprendre très vite à maîtriser ce nouvel univers s’il ne veut pas finir boulotté par quelqu’un. On s’attache à ce garçon au fil des pages et à son humanité. Même si la psychologie des personnages n’est pas très développée — on ne connaît finalement que peu Dillon, on l’aime bien malgré tout.

C’est une lecture plutôt simple, assez bien ficelée pour piquer notre intérêt et qui se situe dans un décor original dont les protagonistes ne se prennent pas vraiment au sérieux. C’est débridé et sensuel. Il y a de l’amour dans l’air et beaucoup d’hormones. Le rapport au sang est également très présent. Les vampires collent à leur image de prédateur, sans subtilité. Ils sont au sommet de la chaîne alimentaire et c’est tout. Le roman ne révolutionne pas le genre, mais on s’y attendait. Lire VAMPS, c’est s’accorder ce petit plaisir de lire un énième livre sur les vampires, mais que l’on va apprécier quand même.

La fin laisse présager une éventuelle suite qui pourrait s’avérer meilleure que ce (premier) tome.

Astrid Biry