Arcadium

Arcadium, une intrigue labyrinthique pour un album génial de Nikopek !

Back to the 80’s

1989, ville de Rosebud. Le jeune Gavin a semble-t-il tué toute sa famille. Il demande à être entendu par l’inspecteur Dumond. Et raconte sa vie. Son père mort quand il a six ans, ses relations difficiles avec son beau-père, les violences de celui-ci envers sa mère...

Et il y a ce soir où il apprend par la radio l’assassinat de la famille Bradford, à l’exception de Ryan, un ancien camarade de lycée. Au fond, Gavin s’en moque d’eux. Il va bosser au vidéoclub, point. Il s’inquiète juste pour son amie Nancy, voisine des Bradford. Parce qu’il aime Nancy en secret. Le lendemain, lui et Nancy sont d’ailleurs interrogés dans une cafétéria par un détective nommé John Black qui lui montre un étrange symbole. Black s’en va, Nancy va travailler… Puis les choses déraillent, Gavin descend en bas de la cafétéria et est poussé par Ryan (qui a l’air possédé) vers… Et la journée recommence, Gavin revoit Black avec Nancy. Devient-il fou ? Le soir, il se bagarre avec son beau-père : Gavin doit partir de chez lui. Black le retrouve et lui paie une chambre d’hôtel tout en lui laissant une carte en son nom. Puis Gavin se retrouve dans une salle d’arcade face à une mystérieuse borne qui l’attire. Sombre-t-il dans la folie ? Ou a-t-il accès à une autre dimension ? Le cauchemar commence…

Intrigue labyrinthique

Voici une bande dessinée qui fait cauchemarder ! c’est rare. Arcadium sort de l’imagination du graphiste nommé Nikopek. Il a par exemple déjà signé Rockabilly Zombie Superstar chez Ankama. Arcadium s’enracine dans l’univers des films fantastiques des années 80, particulièrement ceux de John Carpenter (si vous n’avez jamais vu The Thing ou Prince des Ténèbres, précipitez-vous dessus, vous ne le regretterez jamais), remis à l’honneur récemment grâce à la série Stranger Things. Si l’histoire se révèle complexe, tout devient très clair à la fin et vous aurez vos poils qui se hisseront. Soyons clairs : Arcadium est franchement génial. Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous l’a pas dit…

Sylvain Bonnet