Le surréalisme vit toujours
Flamelle, une jeune écrivaine présente son projet de film sur André Breton à un producteur peu enthousiaste et très mercantile. Mais ce dernier est interloqué par la passion de la jeune fille et lui donne sa chance de développer un peu plus. Il faut dire qu’elle a vécu, très éméchée, il y a peu une expérience peu ordinaire, découvrant le pistolet à,rayon invisible au pied de la tour Saint Jacques. Un homme à tête d’oiseau, Loplop apparaît et l’entraîne dans les catacombes où elle rencontre des spectres et d’étranges créatures dont André Breton himself. Et l’enjeu est crucial : déclencher la révolution surréaliste pour sauver un monde gangrené par l’individualisme, le métérialisme. Pour cela, un moyen : réveiller le grand dieu Pan.
Le producteur enchaîne les calvas devant le récit de Flamelle.
Une bande dessinée enthousiasmante
On ne connaissait pas ici Damien MacDonald, dessinateur franco-écossais auteur du roman graphique Notre Dame de Paris (Calmann-Lévy, 2020). Il a voulu ici, à l’occasion de l’exposition « Surréalisme, l’exposition du centenaire », qui a débuté le 28 août au Centre Georges Pompidou, rendre hommage à un courant artistique très novateur qui a libéré bien des forces créatives à la fin de la grande guerre, rassemblant des artistes comme Georges Bataille ou Louis Aragon. C’est barré, parfois dingue et aussi complètement réussi. Alors vous aussi, laissez-vous porter par le rayon invisible de Breton.
Sylvain Bonnet