Night Eaters

Une histoire aussi captivante que terrifiante : Night Eaters de Marjorie Liu

Famille, je vous…

En Amérique, à la fin de l’épidémie de COVID, Milly et Billy reçoivent la visite de leurs parents venus d’Hawaï. Or la relation avec eux est compliquée. Autant leur père Keon est gentil, prévenant, affable, autant leur mère Ipo se montre désagréable, toujours en train de fumer, refusant de porter le masque et préférant s’occuper du jardin… Alors ils supportent tant bien que mal ses réflexions et comme leurs parents financent le restaurant qu’ils tiennent. Les choses changent quand Ipo les force à creuser dans le jardin de la maison voisine et qu’ils découvrent des ossements qui ne sont pas humains. Et le cauchemar continue quand leur mère les force à entrer dans une cabane pleine de monstres. Car leur mère, ils vont le découvrir, n’est pas totalement humaine même si elle les aime !

Au final une réussite

On ne connait ici ni la scénariste Marjorie Liu ni la dessinatrice Sana Takeda qui ont déjà travaillé ensemble sur Monstress (Delcourt, 2017). Le graphisme très « chargé » de Night Eaters peut rebuter au début mais il faut s’accrocher car l’histoire est réellement captivante et très bien construite, entre l’histoire des parents à Hong Kong et le présent. La vraie nature d’Ipo et Keon apparaît à la fin. Entre influences croisées du manga et du comics, ce premier volume de Night Eaters fera les délices de l’amateur de bande dessinée et de fantastique.

Sylvain Bonnet