Alastair Reynolds parle de la place de l'Afrique dans ses romans

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Alors que le premier tome de sa nouvelle série Les Enfants de Poséidon vient de sortir chez Bragelonne, Alastair Reynolds répondait au journal 20 minutes sur ce nouveau cycle qui imagine une colonisation spatiale dans laquelle l'Afrique est dominante.
 
 « Je voulais retourner aux racines de la colonisation spatiale. Je voulais aussi imaginer un futur dominé par l’Afrique et raconter la saga d’une puissante famille africaine. »
 
Nous sommes au XXIIe siècle, le réchauffement climatique a eu raison de la Terre et les chinois ont fait fortune dans la construction de murs maritimes pour repousser la montée des eaux tandis qu'ne Afrique, la famille Akinya domine car c'est elle qui distribue toute l'énergie solaire sur la planète grâce aux panneaux solaires qu'elle a installée dans le Sahara. L'Afrique est donc au centre de ce premier tome, La Terre Bleue de nos souvenirs, où le héros peut écouter des chants africains sur la Lune. 
Pour l'auteur, un des grands changements dans la SF est justement le fait qu'elle soit de moins en moins centrée sur le monde occidental, à l'image finalement de ce qui se passe dans le monde actuel où l'économie est aujourd'hui répartie entre le Moyen-Orient ou encore l'Asie par exemple.
 
 
« Des catholiques, des mormons… La science-fiction a toujours admis une variété de croyances sous un même toit, à part les extrémistes. Mais le contenu de la SF doit davantage refléter le monde dans lequel on vit. »
 
Dans cet ordre d'idée qui prend un tour plus politique, l'auteur et ancien astrophysicien s'exprime aussi sur les récents événements qui agite le prix Hugo et regrette la mainmise de ces groupuscules réactionnaires sur un domaine qui s'enrichit du temps qui passe et des avancées techniques et humaines. 
 
Retrouvez aussi l'interview exclusive d'Alastair Reynolds pour ActuSF lors du festival Geekopolis.
 
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