Le texte de Fred Guichen,
Pigeon, Canard et Patinette, publié en 2015 et déjà gagnant du concours Dyschroniques participe au concours du prix littéraire des Petits Mots des Libraires dans la catégorie Imaginaire. Vous avez jusqu'au 10 juin 2016, minuit pour aller soumettre votre vote sur
ce site. Les résultats seront donnés le 12 juin 2016.
Et pour ceux qui ne connaîtrait pas ce livre, voici quelques avis de la presse et des libarires :
Authentique carnaval de monstres où les phocomèles côtoient les méduses humaines, la galerie dépeinte fascine autant qu'elle repousse dans un premier temps. Puis, peu à peu, par l'entremise d'un portrait fouillé, touchant, des personnages parcourant la Zone, Guichen renverse la vapeur et montre un visage différent? ces êtres à l'apparence monstrueuse recèlent en eux plus d'humanité et de bonté que tous les autres hommes réunis ici. On ne peut que saluer ce court récit de 60 pages, délicieux de bout en bout et riche d'une humanité insoupçonnée.
Bifrost
Un texte à la fois sensible, drôle et charmant, bref une belle réussite. Le seul souhait quand on referme l’ouvrage est que ce ne soit qu’un prélude et que l’auteur nous replongera dans cet univers ultérieurement.
Librairie Mollat
Un petit bijou, un texte court mais hautement addictif qui donne sacrément à réfléchir.
Fnac de Nantes
Un pari réussi pour l'auteur Fred Guichen qui nous offre là un beau texte tout à fait dans la veine du JPA anti-nucléaire des années 70. Subtilement sombre et mélancolique, paranoïaque mais pas trop, brossant en quelques traits des personnages décalés et attachants, Pigeon, Canard et Patinette fait honneur à la collection qui l'accueille.
SF Mag
Ce petit livre se présente comme l’heureux lauréat d’un concours d’écriture organisé par l’éditeur. Il s’agissait, dans la foulée de la réédition des Retombées du vieux routier du genre, Jean-Pierre Andrevon, de concevoir une nouvelle de science-fiction sur les thèmes de la terreur nucléaire, du complexe militaro-industriel, du mensonge d’Etat et du contrôle politique. Fred Guichen a, semble-t-il, remporté l’unanimité du comité de lecture avec ce texte au titre bonasse, qui pourrait faire songer, comme le souligne Andrevon dans sa postface, à Marcel Aymé. Pigeon, Canard et Patinette font partie de la quarantaine de «mutants» qui vivent dans une zone de confinement après un accident nucléaire survenu cent ans plus tôt. Reléguée de la société, la petite bande survit vaille que vaille avec ses infirmités mais aussi des facultés sensorielles ultradéveloppées qui lui confèrent une empathie exceptionnelle. Si celle-ci est inapte à sensibiliser le gouvernement qui voudrait se débarrasser de ces gêneurs débiles, elle s’avère efficace à toucher le lecteur. Des premiers pas d’auteur qui réconcilient avec l’humanité.
Libération
Éloge de la fragilité. Présenté par Jean-Pierre Andrevon, un court récit militant aux fausses allures de conte pour enfants. Un siècle après la catastrophe, des liquidateurs pénètrent encore dans la zone d’exclusion. Souffrant d’étranges mutations, les survivants maintiennent, au jour le jour, une vie faite d’attentions à l’autre. Inhumains, plus qu’humains. Jusqu’au moment où les autorités ferment ce qui reste de la centrale. 3 étoiles !
Sud-Ouest
Coup de cœur ! Heureux les simples d'esprits car le royaume des cieux leur est offert... Ils sont quelques uns à avoir refusé de quitter leurs terres dévastées par la radioactivité. Ravagés par d'étranges maladies, abandonnés par l'Etat, ils forment cependant une communauté solidaire et surtout très attachante. Cette nouvelle, lauréate du concours organisée par Dyschroniques, donne assurément à réfléchir.
Librairie Millepages
Un très bon récit et un point de vue original. Ce village de mutants partagés entre maladies génétiques et pouvoirs embryonnaires est bien vu et bien décrit. J’ai pensé à la fois à Theodore Sturgeon et à Quinzinzinzili.
Jean-Pierre Andrevon