Elbakin a publié une interview des auteurs Dracula, l’Immortel : Ian Holt et Dacre Stoker. Extrait : Citation: | Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la création du livre, pouvez-vous nous l’expliquer en quelques mots ? Ian : J’ai travaillé avec le Professeur Radu Florescu qui était le descendant du Prince Dracula et avec Raymond McNally qui a écrit le livre A la recherche de Dracula. Grâce à mes liens avec eux, j’ai été invité à Dracula 97 à Los Angeles pour la célébration de la centième édition du livre du grand-grand-oncle de Dacre, Dracula. Quand j’étais là-bas, j’ai rencontré Bella Lugosi Jr. Et nous avons commencé à parler de comment le personnage que son père jouait et le personnage dont il était inspiré avait été en quelque sorte perdu, car quand le copyright a été perdu dans les années 1920, Dracula est tombé dans le domaine public et chacun pouvait faire sa propre version de Dracula. Toutes étaient différentes, certaines bonnes d’autres moins, mais aucune n’approchait la version de Bram, ni les thèmes, ni les personnages, pas même la progression de l’histoire, ou comment les choses s’étaient passées. Même la scène la plus effrayante de Dracula, quand un loup attaque une vieille femme, n’a été filmée qu’une seule fois dans toutes les versions qui ont été réalisées. Donc j’ai regardé un peu autour de moi et j’ai vu tous ces livres, ces suites et aucuns n’était de l’un des Stoker, mais je me suis rappelé que Florence Stoker avait travaillé avec une équipe créative sur le Dracula de Bella Lugosi, donc il y avait un précédent dans la famille Stoker qui protégeait l’héritage de Bram et je me suis demandé : si j’appelle les Stoker aujourd’hui, pourrions-nous faire une suite, une vraie suite, qui rétablirait les droits d’auteurs et rendrait à Bram son héritage ? Après quelques années, quelques membres de la famille Stoker qui avaient entendu dire que j’étais un scénariste pour Hollywood sont venus me voir et m’ont dit "Vous savez ce qu’Hollywood nous a fait ?". J’ai finalement rencontré Dacre grâce à un ami commun. Je lui ai dit : "Je sais que les droits d’auteurs n’ont plus cours, mais parfois il est possible de changer l’histoire". Je lui ai fait part de mon idée et la première chose qu’il a dite c’est que je devais être un peu fou mais nous avons continué à parler et, par chance il n’a pas raccroché, parce que faisant partie de la jeune génération il était plus ouvert. A la fin il a dit qu’il ne comprenait pas pourquoi une idée aussi simple n’avait pas été réalisée avant, que c’était si fou que ça pouvait marcher. Et c’est comme ça que nous avons commencé. |  _________________ Jérôme 'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley |