Du nouveau pour la monographie Philip K. Dick

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Il ne reste que trois jours avant la fin du financement participatif lancé par les éditions ActuSF pour une monographie exceptionnelle sur Philip K. Dick !
 
Le projet est en très bonne voie puisque déjà 234% des ambitions sont atteintes. Mais ce n'est pas fini ! Il vous reste donc ces trois derniers jours pour participer à cette monographie sur l'un des plus grands auteurs du XXe siècle et permettre aux éditions ActuSF de créer le plus bel ouvrage qui soit en adéquation avec la richesse de son contenu.
 
De nouveaux extraits sont dévoilés pour encourager les derniers hésitants.
 
Tout d'abord, la petite interview de Jacques Barbéri, qui contribue à l'ouvrage avec son article totalement inédit "Les Trois Stigmates de Philip K. Dick" où il aborde des notions majeures de l'œuvre de Dick telles que la réalité, la mémoire et le temps.
 
 
 
Au commencement : la rencontre
 
J'ai découvert Philip K Dick en 1969 avec En attendant l'année dernière et À Rebrousse-temps, (éd. OPTA, 1968), accompagnés de superbes illustrations psychédéliques de Nicolas Devil. J'avais trouvé ça intrigant, original, mais ça n'avait pas été le choc. Celui-ci est arrivé peu de temps après à la lecture du Dieu venu du Centaure paru dans la collection Galaxie Bis en 1969, que j’ai acheté à l’époque en kiosque. Une véritable claque. Probablement la plus grosse de toute ma carrière de lecteur. C'est le bouquin (avec dans une moindre mesure Le monde englouti de Ballard que j’ai lu à la même époque, et 2001, l’Odyssée de l’espace de Clarke/Kubrick, film et livre, même époque également) qui m’a projeté, en tant qu’auteur, sur les rails de la SF.
 
 
 
Pour toi, Philip K. Dick c'est... ?
 
Il y a eu le choc littéraire, mais également métaphysique, philosophique. Le “héros” dickien est confronté à une problématique qui m’était familière ; pour résumer : qu’est-ce que la réalité ? Et à quel niveau intervient la mémoire dans le processus de décryptage du monde. Dick est par ailleurs l’un des auteurs les plus importants du siècle dernier. Le cinéma, qui a toujours un temps de retard sur la littérature, en est depuis la mort de l’auteur (à moins que ce ne soit l’inverse) un indicateur parfait.
 
 
 
Participer à la monographie :
 
Richard Comballot suit mon travail depuis mon premier bouquin (le recueil Kosmokrim, Denoël, 1985). Il me sollicite pour quasiment tous ses projets. Étant par ailleurs un inconditionnel de Dick, il était un peu évident que je me retrouve au sommaire de cette monographie. Mon article traite du darwinisme neuronal, de la conscience, de la mémoire, de la perception du temps, de la différence, si tant est qu’elle existe, entre un souvenir authentique et un souvenir fabriqué, bref, de toutes ces choses qui nous permettent de douter de l’existence de la réalité, ou en tout cas d’une “certaine” réalité. Des sujets fondamentaux, et pour moi un peu obsessionnels, admirablement traités par Dick dans des textes devenus cultes comme Le Dieu venu du Centaure, Ubik, Glissement de temps sur Mars, Le Temps désarticulé, La fourmi électronique, L'œil dans le ciel ou Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
 
 
 
 
Second extrait avec cette fois le témoignage d'Etienne Bariller, à qui l'on doit déjà le Guide Philip K. Dick chez les éditions ActuSF. Dans le monographie, il contribue avec deux articles "Quand Philip K. Dick n’écrivait pas de la science-fiction" et "Adapter Philip K. Dick" qui s'intéresse cette fois aux nombreuses adaptations de l'œuvre de l'auteur, et pas uniquement cinématographiques.
 
 
 
Au commencement : la rencontre
 
Conseillé par un ami libraire quand j’étais adolescent. Je n’ai jamais lu un livre de la même manière après. Cela fait trente ans que je le lis et voir appelé « K. Dick » m’agace toujours autant !
 
 
 
Pour toi, Philip K. Dick c'est... ?
 
Avec Philip K. Dick, j’ai découvert qu’un livre pouvait me parler d’une manière plus intime que tout le reste. J’ai appris également avec lui à relire, ce que je ne faisais jamais avant. Je crois que nous avons tous un artiste avec lequel nous nous connectons sans jamais faire le tour de son œuvre. Pour moi, c’est Dick.
 
 
 
Participer à la monographie :
 
Richard voulait des articles qui présentent à la fois le Dick moins connu, celui des romans de littérature générale, et le plus connu, celui des adaptations cinématographiques. Je les ai écrits dans le prolongement de ce que j’ai pu faire pour Le Guide Philip K. Dick, en essayant d’apporter des éléments pour le plus grand nombre de lecteurs tout en glissant des informations rares pour le dickien aguerri !
 
 
 
 
 
 
Pour participer à la monographie Philip K. Dick Simulacre et illusions, c'est sur Ulule !
 
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